[Ré]aménager les rez-de-chaussée de la ville
Présentation de l'éditeur:
Dans les projets architecturaux et urbvains, le rez-de-chaussée est souvent délaissé. Ce livre propose de renverser la tendance et de faire du rez-de-chaussée un espace de projets à part entière. Créer des architectures aimables à l'espace public, avec des socles de grandes hauteur sous plafond pour imaginer des activités et des services générateurs d'animation, des commerces, des halls d'immeuble lumineux, et dans les quartiers périphériques, installer des commerces de proximité, transformer les entrées de ville en quartier mixtes ouverts sur l'espace public, etc...Telles sont les pistes développées.
Introduit par un panorama historique, le livre donne la parole à une multitude de points de vue: architectes, urbanistes, promoteurs, aménageurs, économistes, etc... Au final, il déclare le rez de chaussée d'intérêt public et engage les acteurs de la ville à le prendre en compte pour que les villes de demain échappent à l'ennui et à la répétition.
Contributeurs:
Eric Bazard, architecte urbaniste
Pierre Bousquet, ingénieur architecte
Philippe Chaix, directeur général de l'Epadesa
Kees Christiaanse, architecte urbaniste
Charles Daubas, urbaniste
Christophe Denerier, architecte urbaniste
Frank Geiling, architecte et urbaniste
François Grether, architecte et urbaniste
Thierry Laget, directeur général de la SERM et de la SAAM
Baptiste Le Brun, Semaest
François Leclerc, architecte urbaniste
Yves Lion, architecte urbaniste
Pasacal Madry, économiste et urbaniste
Ariella Masboungi, inspectrice générale du développement durable
François Monjal, urbaniste
Gilles de Mont Marin, architecte
Philippe Panerai, architecte urbaniste et enseignant
Michel Pazoumian, délégué général de Procos
Caroline Poulin, architecte
Bernard Reichen, architecte urbaniste
Jean Michel Roux, économiste et urbaniste consultant
Sophie Simonet, consultante en urbanisme et commerce
Jean William Souffront, Semaest
Margot Wellington, urbanistesous la direction d'Ariella Masboungi
(2013)La phrase urbaine
Présentation de l'éditeur :
"Depuis longtemps, Jean-Christophe Bailly s’intéresse à la ville. Il s’y promène, y rêve, l’observe et l’analyse. Il en a le souci, et le désir.
Les textes ici réunis vont de l’approche théorique (la ville comme langage et comme mémoire, la tension utopique de l’espace) à des considérations plus concrètes, notamment sur la politique de la ville et la question des banlieues. Sans que jamais ne soit abandonnée une approche plus sensible, qui fait la part belle à la promenade comme méthode : cela même à quoi les lecteurs du Dépaysement ont été familiarisés.
Défini comme un devenir illimité, aux bords de plus en plus imprécis, le phénomène urbain est abordé comme un énorme puzzle dont toutes les pièces ne coïncident pas toujours forcément entre elles, ne serait-ce qu’à cause de l’écart entre les « pièces montées » de l’architecture et le bricolage de la ville en train de s’inventer et se réécrire sans fin."
Un essai architectural à lire presque comme un roman.Jean-Christophe BAILLY
(2013)L'architecture du vide - Espace public et lien civil
"Et si l’espace public nous était devenu étranger ?
Ne sommes-nous pas accoutumés à le réduire tantôt à l’espace des messageries, du débat ou de l’opinion, tantôt à la fonctionnalité des services publics, voire à l’esthétique formelle de ses objets architecturaux ou des dispositifs urbains ? Dès lors, n’aurions-nous pas perdu de vue le dessein de la Cité grecque qui l’inventa à l’âge classique : exprimer l’unité de l’ensemble ? Sa forme s’avère physique bien sûr, mais simultanément virtuelle, puisqu’elle possède la propriété singulière de traduire l’invisible du lieu comme du lien commun. L’espace public constitue la structure élémentaire du politique sur laquelle se projette l’unité du multiple. Il est au fondement du lien civil constitutif de notre démocratie et trop souvent confondu avec le lien social. Une architecture du vide, objet de ce livre, en est l’expression naturelle. C’est elle qui garantit un ordre pérenne au coeur du tohu bohu des pleins urbains. Des places de Beyrouth à la mer d’Antioche, en passant par l’axe historique de Paris, la Grande Arche de La Défense, puis par nos « quartiers » et d’autres lieux encore, notre enquête montre ceci : partout où l’espace public se rétracte, le lien civil se délite, partout où il se remet en scène, la société s’affirme ; ce qui met en évidence la nécessité d’en penser la production. De ce point de vue, le tramway dont se dotent les villes apparaît partout tel l’un des architectes majeurs de l’espace public aujourd’hui."Jacques Beauchard et Françoise Moncombe
(2013)