Quelle place pour les TIC dans les villes durables ?
Le forum Green and Connected Territories, organisé à Strasbourg le 6 et 7 avril par ACIDD, avait pour objectif de cerner les enjeux de la ville " durable et connectée ", en favorisant une véritable fertilisation croisée entre les acteurs (collectivités, associations, consultants, etc.) pour échanger, se connaître, et installer une véritable « gouvernance développement durable ". Les débats ont été riches, et ont permis de dégager des projets et partenariats, sous l’impulsion de l’Internet et des technologies numériques.
Une ville connectée, c’est une ville où la participation des citoyens est un pilier de l’expérience contributive. L’usager peut produire et gérer des informations par lui-même, et l’opportunité lui est donnée d’interagir dans des " communautés 2.0 ". Les TIC - technologies de l’information et de la communication - redéfinissent un rapport à soi, et aux autres. Elles font évoluer les comportements. Pour garantir cette dimension participative, les politiques de lutte contre la fracture numérique doivent intégrer le fait qu’aujourd’hui, l’important n’est plus la possession d’un ordinateur, mais bien l’accessibilité au réseau. Les télécentres et autres tiers lieux urbains pour les e-activités doivent faire l’objet de conceptions concertées systématiques et permanentes, devenir une priorité.
Par ailleurs, une ville durable et connectée, c’est une ville qui apporte des réponses à des besoins en termes d’efficacité énergétique, de pollutions, de protections de l’environnement, mais aussi de qualité de vie et d’attractivité économique. Les demandes sont fortes, au croisement de la sphère publique, professionnelle, privée. L’un des enjeux majeurs des TIC est de renouveler les approches de la mobilité. Intermodalité, géolocalisation, services personnalisés... Les technologies numériques peuvent améliorer le confort du voyageur, et diminuer les temps de déplacements. La question des trajets quotidiens domicile/travail est majeure, lorsque l’on sait qu’aujourd’hui, 50% du temps de travail se passe derrière un ordinateur. Le développement des circuits courts, comme le troc localisé sur Internet, est aussi une opportunité de réduction des déplacements de produits de consommation.
La précarité énergétique et la nécessité de réduire les consommations peuvent également mobiliser les TIC. Il s’agit de pilotage des bâtiments en temps réel par les usagers, à partir de capteurs mais aussi informations produites par ceux-ci.
Evidemment, les TIC ne sont pas exemptes d’inconvénients, et il convient de toujours garder un œil critique. En matière d’impact environnemental, notamment. Les TIC ne sont pas encore toutes éco-conçues. Pour favoriser l’éveil des nouvelles générations à ces outils, l’école devra devenir un lieu d’apprentissage. Il s’agit de développer la confiance en soi au cœur de civilisations numériques.
5 milliards d’abonnements à la téléphonie mobile et 2 milliards de PC connectés dans le monde : ces chiffres interpellent. Les nouvelles technologies sont à présent bien ancrées dans nos villes, dans nos modes de vie. On peut subir ou devenir acteur, conscient du potentiel en termes de développement urbain durable que les technologies numériques représentent.
C’est une priorité pour la recherche et l’innovation.
Une ville connectée, c’est une ville où la participation des citoyens est un pilier de l’expérience contributive. L’usager peut produire et gérer des informations par lui-même, et l’opportunité lui est donnée d’interagir dans des " communautés 2.0 ". Les TIC - technologies de l’information et de la communication - redéfinissent un rapport à soi, et aux autres. Elles font évoluer les comportements. Pour garantir cette dimension participative, les politiques de lutte contre la fracture numérique doivent intégrer le fait qu’aujourd’hui, l’important n’est plus la possession d’un ordinateur, mais bien l’accessibilité au réseau. Les télécentres et autres tiers lieux urbains pour les e-activités doivent faire l’objet de conceptions concertées systématiques et permanentes, devenir une priorité.
Par ailleurs, une ville durable et connectée, c’est une ville qui apporte des réponses à des besoins en termes d’efficacité énergétique, de pollutions, de protections de l’environnement, mais aussi de qualité de vie et d’attractivité économique. Les demandes sont fortes, au croisement de la sphère publique, professionnelle, privée. L’un des enjeux majeurs des TIC est de renouveler les approches de la mobilité. Intermodalité, géolocalisation, services personnalisés... Les technologies numériques peuvent améliorer le confort du voyageur, et diminuer les temps de déplacements. La question des trajets quotidiens domicile/travail est majeure, lorsque l’on sait qu’aujourd’hui, 50% du temps de travail se passe derrière un ordinateur. Le développement des circuits courts, comme le troc localisé sur Internet, est aussi une opportunité de réduction des déplacements de produits de consommation.
La précarité énergétique et la nécessité de réduire les consommations peuvent également mobiliser les TIC. Il s’agit de pilotage des bâtiments en temps réel par les usagers, à partir de capteurs mais aussi informations produites par ceux-ci.
Evidemment, les TIC ne sont pas exemptes d’inconvénients, et il convient de toujours garder un œil critique. En matière d’impact environnemental, notamment. Les TIC ne sont pas encore toutes éco-conçues. Pour favoriser l’éveil des nouvelles générations à ces outils, l’école devra devenir un lieu d’apprentissage. Il s’agit de développer la confiance en soi au cœur de civilisations numériques.
5 milliards d’abonnements à la téléphonie mobile et 2 milliards de PC connectés dans le monde : ces chiffres interpellent. Les nouvelles technologies sont à présent bien ancrées dans nos villes, dans nos modes de vie. On peut subir ou devenir acteur, conscient du potentiel en termes de développement urbain durable que les technologies numériques représentent.
C’est une priorité pour la recherche et l’innovation.
Commentaires
1 01 août 2023 à 16h43 par sylvie
La précarité énergétique et la nécessité de réduire les consommations peuvent également mobiliser les TIC. Il s’agit de pilotage des bâtiments en temps réel par les usagers, à partir de capteurs mais aussi informations produites par ceux-ci.
2 05 août 2023 à 13h52 par MarieSam mobile
les TIC ne sont pas exemptes d’inconvénients, et il convient de toujours garder un œil critique. En matière d’impact environnemental, notamment.