Les écoquartiers, fragments de la ville durable ? (3/3)
Les éco-quartiers et la fabrique de la ville durable
En conclusion de nos deux premiers opus sur le thème (épisode 1 - épisode 2), que peut-on dire ?
Les éco-quartiers, projets urbains élaborés selon les principes du développement durable, constituent aujourd’hui un label qui se généralise en Europe. Ce format d’action et de planification est censé, à partir d’une zone délimitée, mener progressivement à une transformation en profondeur des modes de production de la ville. Face à ce phénomène qui gagne en ampleur, il est nécessaire de s’interroger sur la pertinence et l’efficacité de tels projets, tant sur leur vocation à guider les politiques publiques vers la durabilité, que sur leur impact réel au sein du tissu urbain et leur lien avec le reste du territoire.
Certains opposent l’éco-quartier, première génération (évaluable sur le moment en fonction de ses performances environnementales) au quartier durable dans le temps, qui remet en avant les thématiques sociales, économiques et de gouvernance.
Comme nous l’avons vu, l’éco-quartier constitue une réponse fragmentaire aux enjeux du développement durable, et son échelle trop petite pour être aujourd’hui pertinente. Il est nécessaire de sortir de l’échelle de l’expérimentation pour adopter les principes de développement urbain durable dans l’ensemble des actions menées par les collectivités et les appliquer sur la totalité du territoire, au lieu d’en faire une politique zonale. De même, afin d’avoir un impact réel sur la fabrique de la ville, il est indispensable de passer d’actions sur la création ex nihilo à des actions de réhabilitation et de remise aux normes, qui sont d’une toute autre envergure et constituent l’enjeu fondamental de la ville durable.
En conclusion de nos deux premiers opus sur le thème (épisode 1 - épisode 2), que peut-on dire ?
Les éco-quartiers, projets urbains élaborés selon les principes du développement durable, constituent aujourd’hui un label qui se généralise en Europe. Ce format d’action et de planification est censé, à partir d’une zone délimitée, mener progressivement à une transformation en profondeur des modes de production de la ville. Face à ce phénomène qui gagne en ampleur, il est nécessaire de s’interroger sur la pertinence et l’efficacité de tels projets, tant sur leur vocation à guider les politiques publiques vers la durabilité, que sur leur impact réel au sein du tissu urbain et leur lien avec le reste du territoire.
Certains opposent l’éco-quartier, première génération (évaluable sur le moment en fonction de ses performances environnementales) au quartier durable dans le temps, qui remet en avant les thématiques sociales, économiques et de gouvernance.
Comme nous l’avons vu, l’éco-quartier constitue une réponse fragmentaire aux enjeux du développement durable, et son échelle trop petite pour être aujourd’hui pertinente. Il est nécessaire de sortir de l’échelle de l’expérimentation pour adopter les principes de développement urbain durable dans l’ensemble des actions menées par les collectivités et les appliquer sur la totalité du territoire, au lieu d’en faire une politique zonale. De même, afin d’avoir un impact réel sur la fabrique de la ville, il est indispensable de passer d’actions sur la création ex nihilo à des actions de réhabilitation et de remise aux normes, qui sont d’une toute autre envergure et constituent l’enjeu fondamental de la ville durable.