Il faut cultiver son jardin urbain (6/6) : quelle agriculture voulons-nous ?
L’agriculture urbaine n’est pas une idée nouvelle, mais on observe beaucoup d’initiatives depuis ces 5 dernières années, et un engouement de plus en plus fort chez les citadins des grandes métropoles. A titre d’exemple l’année 2012 a été déclarée « année de l’agriculture urbaine » par la Mairie de Paris, bien que cela soit passé relativement inaperçu. Mais cette agriculture prend de multiples formes, est gérée par différents types d’acteurs qui n’ont pas forcément le même but. Tout au long des épisodes précédents, nous avons pu identifier de nombreux mouvements, associations et initiatives personnelles n’ayant pas nécessairement de liens entre eux ni de plan d’actions coordonné avec les collectivités. La question même de la nécessité de produire en ville ne fait pas consensus.
Alors, la ville, pas un endroit pour cultiver ? Au contraire ! Mais différemment. Pour commencer, les cultures de la ville et de la campagne ne sont les mêmes. L’intérêt de l’agriculture urbaine est la production de denrées périssables rapidement : les fruits, les légumes, éventuellement le lait et la viande. Cultiver du blé sur un toit serait effectivement un non sens. L’agriculteur de ville soit réapprendre son métier. D’autant plus que la ville est un laboratoire d’idées nouvelles : c’est là où se trouvent les recherches et les savoirs théorique. Un des bergers urbains de l’association Clinamen aime à raconter qu’il a eu plus de facilité à apprendre son métier en ville qu’à la campagne, car les agriculteurs auraient du mal à transmettre leurs compétences. Un des aspects de l’agriculture urbaine est qu’elle est, a priori, ouverte à tous. Cela ne va-t-il pas entrainer une dévalorisation du métier d’agriculteur ? Cela peut au contraire créer de nouvelles spécialisations spécifiques au milieu urbain. De plus, de nouvelles catégories professionnelles peuvent intervenir dans ce type d’agriculture, comme les architectes, qui doivent maintenant prendre cet élément en considération dans leurs plans, où qui inventent une nouveau type de mobilier urbain spécifique, de façon à rentabiliser l’espace.
- De quelle agriculture parle-t-on ?
- Local VS bio
- Le radis des villes et le radis des champs
Alors, la ville, pas un endroit pour cultiver ? Au contraire ! Mais différemment. Pour commencer, les cultures de la ville et de la campagne ne sont les mêmes. L’intérêt de l’agriculture urbaine est la production de denrées périssables rapidement : les fruits, les légumes, éventuellement le lait et la viande. Cultiver du blé sur un toit serait effectivement un non sens. L’agriculteur de ville soit réapprendre son métier. D’autant plus que la ville est un laboratoire d’idées nouvelles : c’est là où se trouvent les recherches et les savoirs théorique. Un des bergers urbains de l’association Clinamen aime à raconter qu’il a eu plus de facilité à apprendre son métier en ville qu’à la campagne, car les agriculteurs auraient du mal à transmettre leurs compétences. Un des aspects de l’agriculture urbaine est qu’elle est, a priori, ouverte à tous. Cela ne va-t-il pas entrainer une dévalorisation du métier d’agriculteur ? Cela peut au contraire créer de nouvelles spécialisations spécifiques au milieu urbain. De plus, de nouvelles catégories professionnelles peuvent intervenir dans ce type d’agriculture, comme les architectes, qui doivent maintenant prendre cet élément en considération dans leurs plans, où qui inventent une nouveau type de mobilier urbain spécifique, de façon à rentabiliser l’espace.
- Une vraie réflexion sur l’espace et son affectation
- Si nous devions conclure...
- Moutons de l'association CLINAMEN