L'écoquartier de la Cartoucherie incite aux principes de l'écomobilité
« Privilégier les mobilités douces et le transport collectif pour réduire la dépendance à l’automobile » : voilà comment s’exprime la nécessité de réduire l’usage de la voiture personnelle au profit de modes de déplacements alternatifs. Dans un souci de densification des espaces et de développement des mobilités douces, la place de voiture au sein des écoquartiers soulève forcément de nombreuses interrogations. La Cartoucherie, à Toulouse, a fait le pari de l’écomobilité, avec une approche innovante de la mobilité, où la voiture personnelle n’a pas véritablement sa place. L'enjeu est d'inciter à l’utilisation de transports collectifs et des déplacements ludiques ou sportifs, et faire en sorte que le recours à la voiture individuelle soit jugé inutile et pas forcément plus confortable par l’usager, ce qui est généralement l’argument le plus mis en avant. Le quartier est structuré par trois axes routiers traversants, formés en lien avec la voirie existante. En limite ouest du futur quartier, la voie du TOEC est un axe de circulation important assurant la majorité des échanges automobiles avec la ZAC. A l'exception de ces axes, la voiture ne devrait que très peu circuler à l'intérieur du quartier et la plupart des rues seront limitées à 20km/h, une vitesse réduite volontairement dissuasive. Les circulations, en surface, se feront à pied et à vélo. De nombreux parcs à vélos seront notamment disposés à l'intérieur du quartier pour inciter à ce mode de déplacement. Les déplacements en transports en commun seront également fortement privilégiés par une accessibilité vers les points d’arrêt renforcée. Sur l'avenue Grande-Bretagne le transport en commun est également valorisé, et la circulation automobile canalisée.
Ces parkings-silos présentent la particularité de pouvoir évoluer vers d’autres fonctions (activités, bureaux, voir logements) lorsque les besoins en stationnement auront diminué, une gestion évolutive du stationnement est donc mise en place. Cela nécessite de les construire avec des hauteurs d’étage supérieures à du parking standard et de prévoir un système structurel souple, permettant de créer des trémies facilement. La surcharge admissible sur les planchers doit également être adaptée. Ces parkings sont composés par deux corps de bâtiment, espacés par un patio de 8 m de large. Les corps de bâtiments sont larges de 16 m environ, ce qui correspond à la largeur standard d’un parking et également à une épaisseur d’immeuble de bureaux, avec noyau central (recevant articulations verticales, sanitaires, salles de réunion …). La mutation des façades sur 5 m d’épaisseur est également possible et la toiture de ces bâtiments peut être investie. Des petits bâtiments de logement collectif, ou des maisons de ville, peuvent être envisagés sur le toit terrasse largement végétalisé de ces bâtiments.
- Une solution innovante concernant le stationnement : trois parkings-silos mutualisés
Ces parkings-silos présentent la particularité de pouvoir évoluer vers d’autres fonctions (activités, bureaux, voir logements) lorsque les besoins en stationnement auront diminué, une gestion évolutive du stationnement est donc mise en place. Cela nécessite de les construire avec des hauteurs d’étage supérieures à du parking standard et de prévoir un système structurel souple, permettant de créer des trémies facilement. La surcharge admissible sur les planchers doit également être adaptée. Ces parkings sont composés par deux corps de bâtiment, espacés par un patio de 8 m de large. Les corps de bâtiments sont larges de 16 m environ, ce qui correspond à la largeur standard d’un parking et également à une épaisseur d’immeuble de bureaux, avec noyau central (recevant articulations verticales, sanitaires, salles de réunion …). La mutation des façades sur 5 m d’épaisseur est également possible et la toiture de ces bâtiments peut être investie. Des petits bâtiments de logement collectif, ou des maisons de ville, peuvent être envisagés sur le toit terrasse largement végétalisé de ces bâtiments.
- Inciter à des modes d’usage de la voiture alternatifs
- Stationnement mutabilité
- Stationnement mutabilité 2
Commentaires
1 11 février 2015 à 16h44 par versitabov
personne n'a d'information à donner sur les manoeuvres qui ont cours actuellement pour la désignation des maitres d'œuvre du futur IRT sur la ZAC Montaudran.
il semble que les bonnes vieilles traditions perdurent en s'asseyant sur les recommandations d'un jury pour favoriser l'équipe la plus chère au mépris de toutes les règles de passation des marchés et de l'économie des projets (+2M€) pour favoriser les "copains" déjà lourdement "servis"