Où il est question d’intelligence collective…
Les villes sont responsables de 80% des émissions de CO2 et consomment 75% de l’énergie. La ville reste le principal problème en matière de changement climatique. Tout doit être mis en œuvre aujourd’hui pour qu’elle devienne un espace de solutions sur le chemin de la transition écologique. Face à la complexité des enjeux environnementaux et sociaux, tous les niveaux de pouvoir et de décision doivent être mobilisés et agir ensemble pour atteindre les véritables défis que sont la réduction de 20% de nos émissions de GES, avec 20% d’énergies renouvelables en plus et 20% d’économies d’énergie et tout ça d’ici 2020.
L’année 2012 a été l’année du « co », tous les acteurs du développement durable avaient en tête la coopération, la collaboration, la coopétition, la co-création, la co-décision. L’année 2013 est l’année du « smart », les smartgrids, les « smart people », tout est « smart ». Et si en 2014, nous associons enfin le « co » pour le collectif et le « smart » pour l'intelligence et que nous décidions que 2014 serait l’année du « smartco » ou plus simplement « l’année de l’intelligence collective », vieux concept s’il en est.
A l’échelle d’un quartier, mobiliser l’intelligence collective, des citoyens, des élus, des architectes, des constructeurs, c’est somme toute possible. Déjà 1 000 villes en Europe, dans le cadre d’Energies Cities, « inventent leur futur énergétique ». Les exemples de cette intelligence collective à l’échelle d’une ville ou d’un quartier commencent à se multiplier.
Loin des clichés, où le meilleur de la classe serait l’Europe du Nord, l’Europe du Sud gagne du terrain. L’Espagne force son destin. Séville a aujourd’hui, avec 120 km, le plus grand réseau cyclable d’Espagne, 2 500 vélos sont disponibles dans 250 points de location. Elle a doublé ses espaces verts et dans le centre-ville, les véhicules ne peuvent pas circuler plus de quarante-cinq minutes. Barcelone oblige toutes les constructions neuves ou rénovées à utiliser 60% d’énergie solaire pour la production d’eau chaude. La capitale de la Catalogne vise l’autonomie alimentaire et énergétique d’ici trente ans grâce à l’un des plus grands parcs photovoltaïques d’Europe. C’est en associant le savoir-faire technologique d’entreprises comme Cisco et GDF Suez et l’intelligence collective d’universitaires et des représentants de la société civile que se réfléchit la ville et les quartiers de demain dans le cadre du City Protocol.
Mais la ville est aussi à la pointe de l’économie du partage, avec son réseau de Fab Labs et ses banques du temps. Vitoria-Gasteiz, dans le Pays Basque, élue capitale verte de l’Europe en 2012, fait figure de ville durable avec une ambitieuse politique environnementale, avec de nombreux espaces verts, des parcelles d’agriculture biologique, des programmes d’économies d’eau et de gestion des déchets qui visent à ne plus utiliser aucun sac plastique. Plus de la moitié des ses habitants se déplacent à pied. Tous ont accès à un jardin public dans un rayon de 300 mètres et ils peuvent cultiver leurs propres fruits et légumes sur 210 parcelles bio. La ville de Caen a décidé de se doter d’un verger urbain en libre-service. Bien sûr, tout ça est encore loin des ambitions de Copenhague, la ville du vélo, qui pourrait devenir en 2025, la première ville mondiale neutre en carbone.
L’année 2012 a été l’année du « co », tous les acteurs du développement durable avaient en tête la coopération, la collaboration, la coopétition, la co-création, la co-décision. L’année 2013 est l’année du « smart », les smartgrids, les « smart people », tout est « smart ». Et si en 2014, nous associons enfin le « co » pour le collectif et le « smart » pour l'intelligence et que nous décidions que 2014 serait l’année du « smartco » ou plus simplement « l’année de l’intelligence collective », vieux concept s’il en est.
A l’échelle d’un quartier, mobiliser l’intelligence collective, des citoyens, des élus, des architectes, des constructeurs, c’est somme toute possible. Déjà 1 000 villes en Europe, dans le cadre d’Energies Cities, « inventent leur futur énergétique ». Les exemples de cette intelligence collective à l’échelle d’une ville ou d’un quartier commencent à se multiplier.
Loin des clichés, où le meilleur de la classe serait l’Europe du Nord, l’Europe du Sud gagne du terrain. L’Espagne force son destin. Séville a aujourd’hui, avec 120 km, le plus grand réseau cyclable d’Espagne, 2 500 vélos sont disponibles dans 250 points de location. Elle a doublé ses espaces verts et dans le centre-ville, les véhicules ne peuvent pas circuler plus de quarante-cinq minutes. Barcelone oblige toutes les constructions neuves ou rénovées à utiliser 60% d’énergie solaire pour la production d’eau chaude. La capitale de la Catalogne vise l’autonomie alimentaire et énergétique d’ici trente ans grâce à l’un des plus grands parcs photovoltaïques d’Europe. C’est en associant le savoir-faire technologique d’entreprises comme Cisco et GDF Suez et l’intelligence collective d’universitaires et des représentants de la société civile que se réfléchit la ville et les quartiers de demain dans le cadre du City Protocol.
Mais la ville est aussi à la pointe de l’économie du partage, avec son réseau de Fab Labs et ses banques du temps. Vitoria-Gasteiz, dans le Pays Basque, élue capitale verte de l’Europe en 2012, fait figure de ville durable avec une ambitieuse politique environnementale, avec de nombreux espaces verts, des parcelles d’agriculture biologique, des programmes d’économies d’eau et de gestion des déchets qui visent à ne plus utiliser aucun sac plastique. Plus de la moitié des ses habitants se déplacent à pied. Tous ont accès à un jardin public dans un rayon de 300 mètres et ils peuvent cultiver leurs propres fruits et légumes sur 210 parcelles bio. La ville de Caen a décidé de se doter d’un verger urbain en libre-service. Bien sûr, tout ça est encore loin des ambitions de Copenhague, la ville du vélo, qui pourrait devenir en 2025, la première ville mondiale neutre en carbone.