L’écoquartier comme écosystème : le biomimétisme en action
[23.03.2010]Utilisé par Léonard de Vinci, théorisé dans les années 80, le biomimétisme consiste à s’inspirer des modèles observés dans la nature pour créer des systèmes, organisations ou objets originaux.
Ces créations partagent un certain nombre de caractéristiques comme la sobriété dans l’utilisation des ressources naturelles et de l’énergie, le recyclage des déchets, l’utilisation de circuits courts et de boucles locales, la coopération entre les acteurs etc. [pour en savoir plus : www.biomimicryinstitute.org]
Dans le cadre de l’Ecoquartier Darwin Bordeaux, INOXIA a mis en œuvre une méthode développée par INDDIGO et DERVENN, société spécialisée dans le génie écologique. Partant du principe que les typologies d’habitants peuvent être considérées comme autant d’espèces et les installations comme des éléments du biotope, le projet Darwin a été modélisé en tant qu’écosystème. Les analyses de la topographie et des relations interspécifiques ainsi que l’étude des règles d’un fonctionnement bio-efficient ont permis d’identifier les points critiques du projet et d’établir une charte de l’habitant.
En s’inspirant de la sorte des méthodes de génie écologique, la conception d’un écoquartier intègre « naturellement » des notions qu’il est parfois difficiles de rendre concrètes, telles que la biodiversité, les relations coopératives ou symbiotiques entre les habitants, les interfaces avec les écosystèmes de contact, l’utilisation raisonnée des ressources, la création du lien social, l’intégration culturelle etc. En faisant exploser les référentiels habituels, par trop anthropocentrés et focalisés sur les enjeux environnementaux, cette approche permet d’intégrer toutes les dimensions des systèmes en présence, humains et non humains, à l’intérieur d’une démarche très structurante.
Dans le cadre de l’Ecoquartier Darwin Bordeaux, INOXIA a mis en œuvre une méthode développée par INDDIGO et DERVENN, société spécialisée dans le génie écologique. Partant du principe que les typologies d’habitants peuvent être considérées comme autant d’espèces et les installations comme des éléments du biotope, le projet Darwin a été modélisé en tant qu’écosystème. Les analyses de la topographie et des relations interspécifiques ainsi que l’étude des règles d’un fonctionnement bio-efficient ont permis d’identifier les points critiques du projet et d’établir une charte de l’habitant.
En s’inspirant de la sorte des méthodes de génie écologique, la conception d’un écoquartier intègre « naturellement » des notions qu’il est parfois difficiles de rendre concrètes, telles que la biodiversité, les relations coopératives ou symbiotiques entre les habitants, les interfaces avec les écosystèmes de contact, l’utilisation raisonnée des ressources, la création du lien social, l’intégration culturelle etc. En faisant exploser les référentiels habituels, par trop anthropocentrés et focalisés sur les enjeux environnementaux, cette approche permet d’intégrer toutes les dimensions des systèmes en présence, humains et non humains, à l’intérieur d’une démarche très structurante.