Et si on consommait durable ?
[22.02.2011]Remis en janvier dernier par le groupe de travail présidé par Elisabeth Laville, experte en responsabilité sociale des entreprises, le rapport « pour une consommation durable », commandé par le gouvernement et remis par le Centre d'Analyse Stratégique, propose une vingtaine de recommandations pour développer des comportements plus responsables chez les consommateurs.
A l’heure où la démographie mondiale progresse rapidement, où les ressources naturelles s’épuisent, et où l’on sait dorénavant que le progrès technologique ne suffira pas à adopter des modes de production plus durables, nos sociétés modernes prennent conscience qu’un changement profond des comportements doit survenir. La consommation durable doit faire l’objet d’une véritable politique publique, comme c’est le cas par exemple au Royaume-Uni, en Suède et en Finlande.
Pour poser les bases d’une action collective en ce domaine, le rapport « pour une consommation durable » fait l’effort de définir clairement des pistes d’actions parmi lesquelles l’institution de mesures d’éducation à la consommation durable dès le plus jeune âge et la sensibilisation du consommateur, l’encouragement de l’éco-conception ou encore des initiatives pionnières locales dans une logique ascendante, etc. Le soutien aux circuits courts et aux Ecoquartiers figurent ainsi en bonne place dans les recommandations du rapport. Il est en effet proposé de développer l'économie de la fonctionnalité et l'écoconception, en mettant en avant le coût global des biens et services, d'intégrer les bases de la consommation durable dans l'enseignement dès le plus jeune âge, de soutenir les expérimentations locales de consommation durable, de renforcer les processus d'apprentissage, d'échange et la généralisation des bonnes pratiques, etc.
Lancer une politique de consommation durable impliquera donc, à terme, de s’appuyer sur les retours d’expériences des quartiers durables, et notamment sur les aspects économiques. L’économie de la fonctionnalité et les circuits courts permettent-ils un changement profond des habitudes de consommation ? Pour répondre à cette question, les expérimentations lancées par les Ecoquartiers pourront en effet représenter une manne d’informations importante pour étudier et diffuser les bonnes pratiques.
Pour en savoir plus:
Pour poser les bases d’une action collective en ce domaine, le rapport « pour une consommation durable » fait l’effort de définir clairement des pistes d’actions parmi lesquelles l’institution de mesures d’éducation à la consommation durable dès le plus jeune âge et la sensibilisation du consommateur, l’encouragement de l’éco-conception ou encore des initiatives pionnières locales dans une logique ascendante, etc. Le soutien aux circuits courts et aux Ecoquartiers figurent ainsi en bonne place dans les recommandations du rapport. Il est en effet proposé de développer l'économie de la fonctionnalité et l'écoconception, en mettant en avant le coût global des biens et services, d'intégrer les bases de la consommation durable dans l'enseignement dès le plus jeune âge, de soutenir les expérimentations locales de consommation durable, de renforcer les processus d'apprentissage, d'échange et la généralisation des bonnes pratiques, etc.
Lancer une politique de consommation durable impliquera donc, à terme, de s’appuyer sur les retours d’expériences des quartiers durables, et notamment sur les aspects économiques. L’économie de la fonctionnalité et les circuits courts permettent-ils un changement profond des habitudes de consommation ? Pour répondre à cette question, les expérimentations lancées par les Ecoquartiers pourront en effet représenter une manne d’informations importante pour étudier et diffuser les bonnes pratiques.
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