Fertilisons la ville !
[26.04.2011]Jusqu’au 24 juillet à la Cité de l’Architecture & du Patrimoine, la Ville Fertile devient l’observatoire des relations entre la nature et l’urbain. L’occasion de se mettre au vert : eco-quartiers.fr a tenté l’expérience.
La Cité de l’architecture se transforme, l’espace de quelques mois, en « jungle onirique ». Si l’expression est un peu forte, le parcours de l’exposition, le long d’une végétation foisonnante n’en n’est que plus agréable. « L’objet du désir », la galerie basse de l’exposition, présente en quatre thèmes la gamme des possibles dans les croisements ville-nature: prairies, forêts, friches, rives et rivages. La biodiversité intègre les projets urbains (pour les embellir, pour les approfondir, ou pour les définir). Nicolas Gilsoul, le commissaire de la galerie basse, nous propose une immersion dans ces espaces verts renouvelés par une approche urbaine décloisonnée.
La sélection des projets présentés est parfois judicieuse, parfois maladroite (la Forêt Linéaire le long du périphérique est-elle vraiment un choix pertinent au regard des autres ?), en tous cas variée, riche, donne l’envie d’aller plus loin. On portera une attention toute particulière aux projets américains, par les expérimentations qu’ils proposent, de la « rénovation verte » de Détroit, à « The High Line », l’espace vert crée sur d’anciennes voies ferrées en plein air de Manhattan.
Une fois ce panorama de bonnes pratiques dressé, on gagne « la fabrique du paysage », la galerie haute de l’exposition dont le commissariat est assuré par Michel Péna, avec une scénographie de Michel Audouy. Dans cet espace, sept pièces, symbolisant des « ateliers thématiques » (autour du ciel, de la terre, de l’eau, du feu, etc.) présentent les travaux de paysagistes et les références culturelles qui les sous-tendent, tandis que des écrans diffusent les « paroles de grands témoins » et explorent la notion de paysage.
La Ville Fertile donne à voir une biodiversité qui compose avec l’urbanisation. Des espaces « verts » qui réinventent leurs fonctions, favorisant de nouveaux usages. Une nature qui ne serait, somme toute, plus contre-nature dans les métropoles.
Pour en savoir plus :
La sélection des projets présentés est parfois judicieuse, parfois maladroite (la Forêt Linéaire le long du périphérique est-elle vraiment un choix pertinent au regard des autres ?), en tous cas variée, riche, donne l’envie d’aller plus loin. On portera une attention toute particulière aux projets américains, par les expérimentations qu’ils proposent, de la « rénovation verte » de Détroit, à « The High Line », l’espace vert crée sur d’anciennes voies ferrées en plein air de Manhattan.
Une fois ce panorama de bonnes pratiques dressé, on gagne « la fabrique du paysage », la galerie haute de l’exposition dont le commissariat est assuré par Michel Péna, avec une scénographie de Michel Audouy. Dans cet espace, sept pièces, symbolisant des « ateliers thématiques » (autour du ciel, de la terre, de l’eau, du feu, etc.) présentent les travaux de paysagistes et les références culturelles qui les sous-tendent, tandis que des écrans diffusent les « paroles de grands témoins » et explorent la notion de paysage.
La Ville Fertile donne à voir une biodiversité qui compose avec l’urbanisation. Des espaces « verts » qui réinventent leurs fonctions, favorisant de nouveaux usages. Une nature qui ne serait, somme toute, plus contre-nature dans les métropoles.
Pour en savoir plus :