Les rez-de-chaussée, c’est la ville !
[04.04.2011]Le 31 mars dernier avait lieu le 40ème Atelier Projet Urbain sur le thème « les rez-de-chaussée, c’est la ville ! » Eco-quartiers.fr l’avait annoncé dans son agenda, nous y étions ! Architectes, promoteurs, consultants, directeurs d’établissements publics s’étaient donnés rendez-vous pour s’interroger sur l’animation des rez-de-chaussée, interfaces entre espaces publics et privés et outils de promotion d’une ville des circuits courts, d’une ville « marchable », en bref, d’une ville plus durable.
« Rez-de-chaussons la ville ! », tel pourrait être le leitmotiv réunissant sous une même bannière tous les intervenants du 40ème atelier Projet Urbain, de Philippe Panerai, Grand Prix de l’Urbanisme 1999, à Pierre Bousquet, directeur de l’aménagement chez ICADE promotion, en passant par François Monjal (Alphaville), Margot Wellington (sociologue),et d’autres architectes couronnés par le Grand Prix de l’Urbanisme, respectivement en 2005 et en 2007 : Bernard Reichen et Yves Lion.
Tous venaient exprimer leur vision de l’animation des rez-de-chaussée en ville. Avec l’idée qu’un espace spécialisé est un espace mort, contribuant à créer une « ville empaillée », les intervenants ont voulu montrer que les rez-de-chaussée peuvent servir d’outils et d’espaces pilotes dans l’objectif de développer la mixité fonctionnelle à l’échelle de l’îlot. Le rez-de-chaussée n’est pas une surface neutre : il est une interface, un véritable morceau d’urbanité qu’il convient de valoriser.
Cette conception du rez-de-chaussée s’inscrit particulièrement dans les projets de quartiers durables. Benoist Apparu, qui a fait une courte apparition, a affirmé la nécessité de « pousser les expérimentations » dans les éco-quartiers, pour « redessiner la ville durable ». C’est tout l’enjeu du développement des circuits courts, concept que l’on retrouve par ailleurs dans les travaux de Philippe Madec ou du WWF (« la ville désirable »). Les réponses apportées ne sont pas uniquement économiques ou écologiques, elles sont également sociales. François Leclercq, architecte-urbaniste, a notamment appelé à considérer le potentiel de l’économie présentielle en rez-de-chaussée, notamment via l’installation d’activités à Loyer Modéré.
Remettre le rez-de-chaussée au cœur du projet urbain, telle pourrait être la nouvelle ambition des villes. De nombreuses expériences et bonnes pratiques existent. Manhattan, Birmingham, Beyrouth, Hambourg, autant d’exemples qui ont été mobilisés pour montrer la nécessité de retrouver une forme de spontanéité dans la ville (jouer avec les différentes temporalités, favoriser les installations éphémères), de penser la flexibilité et la réversibilité des programmations, et de considérer l’échelle micro- dans la conception des centralités… Il est dorénavant temps que les rez-de-chaussée passent au niveau supérieur.
Pour en savoir plus:
Tous venaient exprimer leur vision de l’animation des rez-de-chaussée en ville. Avec l’idée qu’un espace spécialisé est un espace mort, contribuant à créer une « ville empaillée », les intervenants ont voulu montrer que les rez-de-chaussée peuvent servir d’outils et d’espaces pilotes dans l’objectif de développer la mixité fonctionnelle à l’échelle de l’îlot. Le rez-de-chaussée n’est pas une surface neutre : il est une interface, un véritable morceau d’urbanité qu’il convient de valoriser.
Cette conception du rez-de-chaussée s’inscrit particulièrement dans les projets de quartiers durables. Benoist Apparu, qui a fait une courte apparition, a affirmé la nécessité de « pousser les expérimentations » dans les éco-quartiers, pour « redessiner la ville durable ». C’est tout l’enjeu du développement des circuits courts, concept que l’on retrouve par ailleurs dans les travaux de Philippe Madec ou du WWF (« la ville désirable »). Les réponses apportées ne sont pas uniquement économiques ou écologiques, elles sont également sociales. François Leclercq, architecte-urbaniste, a notamment appelé à considérer le potentiel de l’économie présentielle en rez-de-chaussée, notamment via l’installation d’activités à Loyer Modéré.
Remettre le rez-de-chaussée au cœur du projet urbain, telle pourrait être la nouvelle ambition des villes. De nombreuses expériences et bonnes pratiques existent. Manhattan, Birmingham, Beyrouth, Hambourg, autant d’exemples qui ont été mobilisés pour montrer la nécessité de retrouver une forme de spontanéité dans la ville (jouer avec les différentes temporalités, favoriser les installations éphémères), de penser la flexibilité et la réversibilité des programmations, et de considérer l’échelle micro- dans la conception des centralités… Il est dorénavant temps que les rez-de-chaussée passent au niveau supérieur.
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