Tram et FRET feront-ils bon ménage ?
[24.11.2011]Avec la congestion du réseau viaire en centre-ville et le retour en force de moyens de déplacement plus éco-responsables, la logistique urbaine est devenue, dans la plupart des villes, une thématique récurrente de réflexion. Le tramway, qui se développe dans de nombreuses collectivités, représente une opportunité forte de repenser l’organisation des livraisons, notamment dans le cadre du « dernier kilomètre ».
A Paris, avec le développement rapide des supérettes et l’apparition de déclinaisons urbaines des grandes enseignes commerciales en centre-ville, la logistique devient un véritable casse-tête. Fort de l’analyse des expériences menées à Zurich et à Dresde, la Ville de Paris s’interroge sur la possibilité de mobiliser le tramway pour réinventer le transport de marchandises.
Selon une étude de l’APUR, chaque tramway pourrait en effet embarquer entre 60 et 80 tonnes de produits, soit l’équivalent de trois semi-remorques… ce qui correspond à l’approvisionnement d’un supermarché par jour !
Le projet Tram Fret est ainsi en cours d’expérimentation jusqu’au 10 décembre sur la ligne T3. Deux rames sont intercalées dans le trafic classique en heures creuses, et roulent sans voyageurs. Pour le moment, pas de marchandises non plus : l’enjeu est de tester si l’ajout de nouvelles rames ne perturbe pas le transport de voyageurs en lui-même, et s’intègre bien dans la circulation globale.
Un projet qui pourrait bien se concrétiser prochainement par un véritable programme, avec la couverture de plus en plus conséquente de la ville en tramways jusqu’en 2020. L’objectif de Tram Fret est de rendre le transport de marchandises opérationnel à partir de 2013-2014, grâce à des partenariats qui pourraient être noués avec des enseignes comme Carrefour ou Casino (Monoprix utilise déjà, dans la logistique, les lignes du RER).
Reste à voir si le tramway parviendra à terme à minimiser l’occupation anarchique de l’espace public par les véhicules de livraison – et à favoriser effectivement un report modal pour les marchandises.
Pour en savoir plus :
Selon une étude de l’APUR, chaque tramway pourrait en effet embarquer entre 60 et 80 tonnes de produits, soit l’équivalent de trois semi-remorques… ce qui correspond à l’approvisionnement d’un supermarché par jour !
Le projet Tram Fret est ainsi en cours d’expérimentation jusqu’au 10 décembre sur la ligne T3. Deux rames sont intercalées dans le trafic classique en heures creuses, et roulent sans voyageurs. Pour le moment, pas de marchandises non plus : l’enjeu est de tester si l’ajout de nouvelles rames ne perturbe pas le transport de voyageurs en lui-même, et s’intègre bien dans la circulation globale.
Un projet qui pourrait bien se concrétiser prochainement par un véritable programme, avec la couverture de plus en plus conséquente de la ville en tramways jusqu’en 2020. L’objectif de Tram Fret est de rendre le transport de marchandises opérationnel à partir de 2013-2014, grâce à des partenariats qui pourraient être noués avec des enseignes comme Carrefour ou Casino (Monoprix utilise déjà, dans la logistique, les lignes du RER).
Reste à voir si le tramway parviendra à terme à minimiser l’occupation anarchique de l’espace public par les véhicules de livraison – et à favoriser effectivement un report modal pour les marchandises.
Pour en savoir plus :