L'ïle de France divise par 2 sa consommation d'espaces naturels
[17.12.2013]
Ça n'était pas arrivé depuis 30 ans: le mode d'occupation des sols en Ile de France enregistre une consommation d'espaces agricoles et naturels divisée par 2, soit 647 ha/ans sur la période 2008/2012, contre 1239ha/ans sur la période 2003/2008.
Une région où l'habitat individuel domine
L'ïle de France reste une région majoritairement agricole, avec près de 50% d'espaces agricole, 24%de bois et forêts, et 3% de milieux naturels et espaces en eaux.
Pourtant, c'est également une région où l'habitat individuel reste majoritaire, avec 35% des espaces urbains dédiés à 1,5 millions de logements et 8% des espaces urbains consacrés à l'habitat collectif, soit 4 millions de logements. L'inégalité devient encore plus flagrante lorsqu'elle est rapportée au chiffre régional: l'habitat individuel représente 8% des espaces régionaux, et l'habitat collectif 2% alors même qu'il abrite presque trois fois plus d'habitants.
Réinventer la ville sur elle même
Alors même que sa consommation d'espaces agricoles et naturels ralentit, l'île de France construit activement. Ceci grâce notamment au recyclage urbain: développement urbain par densification et mutation des espaces déjà urbains, s’est maintenu à un rythme stable autour de 1500 ha/an entre 2008 et 2012.
Le recyclage urbain nettement favorable à l'habitat collectif:
Les surfaces aménagées en habitat collectif par renouvellement de la ville sur la ville progressaient au rythme de 132 ha/an entre 2003 et 2008. Depuis 2008, ce rythme est passé à 145 h/an en moyenne.
Les activités ne sont pas en reste, puisque le recyclage urbain crée 6 fois plus de bureaux et 4 fois plus de logistique que les surfaces de bureaux et que les emprises logistiques qui sont détruites. Il y a donc plus d'espace dédié aux activités de créé que de détruit.
Ce sont des chiffres encourageants, et très certainement une bonne nouvelle pour l'environnement. Ils sont à mettre en regard avec les chiffres nationaux, moins précis, qui pointent néanmoins le danger de l'étalement urbain, et les enjeux de la planification urbaine.
Car en France, selon les chiffres de l'Institut Français de l'Environnement,
ce sont en moyenne 60 000 hectares de ces espaces qui sont
artificialisés. A terme, cela équivaut à la consommation de la surface
d'un département tous les dix ans.
Savoir plus:
Site du Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie: Etalement Urbain
Mode d'occupation des sols Ile de France
Une région où l'habitat individuel domine
L'ïle de France reste une région majoritairement agricole, avec près de 50% d'espaces agricole, 24%de bois et forêts, et 3% de milieux naturels et espaces en eaux.
Pourtant, c'est également une région où l'habitat individuel reste majoritaire, avec 35% des espaces urbains dédiés à 1,5 millions de logements et 8% des espaces urbains consacrés à l'habitat collectif, soit 4 millions de logements. L'inégalité devient encore plus flagrante lorsqu'elle est rapportée au chiffre régional: l'habitat individuel représente 8% des espaces régionaux, et l'habitat collectif 2% alors même qu'il abrite presque trois fois plus d'habitants.
Réinventer la ville sur elle même
Alors même que sa consommation d'espaces agricoles et naturels ralentit, l'île de France construit activement. Ceci grâce notamment au recyclage urbain: développement urbain par densification et mutation des espaces déjà urbains, s’est maintenu à un rythme stable autour de 1500 ha/an entre 2008 et 2012.
Le recyclage urbain nettement favorable à l'habitat collectif:
Les surfaces aménagées en habitat collectif par renouvellement de la ville sur la ville progressaient au rythme de 132 ha/an entre 2003 et 2008. Depuis 2008, ce rythme est passé à 145 h/an en moyenne.
Les activités ne sont pas en reste, puisque le recyclage urbain crée 6 fois plus de bureaux et 4 fois plus de logistique que les surfaces de bureaux et que les emprises logistiques qui sont détruites. Il y a donc plus d'espace dédié aux activités de créé que de détruit.
Ce sont des chiffres encourageants, et très certainement une bonne nouvelle pour l'environnement. Ils sont à mettre en regard avec les chiffres nationaux, moins précis, qui pointent néanmoins le danger de l'étalement urbain, et les enjeux de la planification urbaine.
Car en France, selon les chiffres de l'Institut Français de l'Environnement,
ce sont en moyenne 60 000 hectares de ces espaces qui sont
artificialisés. A terme, cela équivaut à la consommation de la surface
d'un département tous les dix ans.
Savoir plus:
Site du Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie: Etalement Urbain
Mode d'occupation des sols Ile de France