L'Urine: le nouvel or blond des agriculteurs ?
[11.03.2014]"J'fais pipi, sur le gazon, pour arroser les coccinelles, j'fais pipi, sur le gazon pour arroser... mes plants de tomates, champs de blé, de maïs, etc..". C'est en tout cas le nouveau refrain que pourraient chanter les agriculteurs dans le futur, selon le magazine TerraEco.
Effectivement, c'est le phosphore, contenu dans les urines, qui intéresserait plus particulièrement nos exploitants agricoles. Celui ci est indispensable à la fertilisation de nos champs, et est pour l'instant extrait des mines. Seulement voilà, tout comme le pétrole, nos réserves ne sont pas inépuisables, et arriveraient à leur terme vers 2030 - 2040. Pour l'instant extrait des mines, le prix du minerai a d'ailleurs augmenté de 800% en 2008, il faut désormais trouver le moyen de l'économiser, ou trouver de nouvelles sources de cet engrais indispensable à notre société.
Cécile Cazenave, rédactrice de l'article, relève plusieurs expériences faites aux quatres coins du globe. En Afrique, plusieurs ONG tentent de solutionner deux problèmes en un: elles créent des sanitaires qui permettent aussi de fertiliser les champs. Au Burkina Faso, il a été prouvé que l'urine d'un villageois sur un an permet de fertiliser environ 400 mètres carrés. Aux Etats Unis, une organisation s'est elle aussi lancée dans l'aventure, et plus près de chez nous, sur les toits d'Amsterdam, des jardins urbains sont fertilisés grâce à l'urine récupérée dans le bâtiment. Toutes ces expériences aboutissent à la même conclusion: il y a un intérêt certain à utiliser l'urine pour fertiliser les plantations.L'avenir serait donc, aussi, dans le pipi.
L'article de TerraEco: ici
Sur Rue 89: un exemple en Zambie: ici
Effectivement, c'est le phosphore, contenu dans les urines, qui intéresserait plus particulièrement nos exploitants agricoles. Celui ci est indispensable à la fertilisation de nos champs, et est pour l'instant extrait des mines. Seulement voilà, tout comme le pétrole, nos réserves ne sont pas inépuisables, et arriveraient à leur terme vers 2030 - 2040. Pour l'instant extrait des mines, le prix du minerai a d'ailleurs augmenté de 800% en 2008, il faut désormais trouver le moyen de l'économiser, ou trouver de nouvelles sources de cet engrais indispensable à notre société.
Cécile Cazenave, rédactrice de l'article, relève plusieurs expériences faites aux quatres coins du globe. En Afrique, plusieurs ONG tentent de solutionner deux problèmes en un: elles créent des sanitaires qui permettent aussi de fertiliser les champs. Au Burkina Faso, il a été prouvé que l'urine d'un villageois sur un an permet de fertiliser environ 400 mètres carrés. Aux Etats Unis, une organisation s'est elle aussi lancée dans l'aventure, et plus près de chez nous, sur les toits d'Amsterdam, des jardins urbains sont fertilisés grâce à l'urine récupérée dans le bâtiment. Toutes ces expériences aboutissent à la même conclusion: il y a un intérêt certain à utiliser l'urine pour fertiliser les plantations.L'avenir serait donc, aussi, dans le pipi.
L'article de TerraEco: ici
Sur Rue 89: un exemple en Zambie: ici