5 milliards d’Euros pour l’efficacité énergétique
[22.04.2015]5 milliards d’euros consacrés à l’efficacité énergétique dans le plan Juncker, dont le but est de créer d’avantages d’emplois (plus 1,3 millions d’emplois d’ici fin 2017) pour se maintenir dans la course internationale face à l’Asie et à l’Amérique du Nord, et faire passer le Pib de 300 milliards à 400 milliards d’euros.
Pour y parvenir, 21 milliards d’euros de fonds publics vont être mobilisés pour l’été 2015 et 315 milliards d’investissements privés et publics en trois ans vont être attirés.
Parmi les 315 milliards, le Parlement européen veut consacrer 5 milliards d’euros pour l’efficacité énergétique, c’est le résultat d’un vote en commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie (ITRE) qui a eu lieu le 14 avril dernier.
Grâce à ce vote, l’eurodéputée belge socialiste Kathleen Van Brempt possède le mandat de négocier un fonds dédié à l’efficacité énergétique avec le Conseil des ministres. La commission parlementaire ITRE est la seule à pouvoir modifier l’article du projet de loi sur le FEIS (Fonds européen pour les investissements stratégiques) lié à l’allocation de fonds à un secteur spécifique. Le contenu en détail sera étudié et discuté entre le Parlement et le Conseil qui devront s’accorder avant de pouvoir l’adopter.
Paris et Berlin pourront être des alliés de poids car ils ont déjà affirmé dans une « Déclaration commune sur l’intégration économique » lors du conseil des ministres franco-allemands le 31 mars dernier, être favorables à un fonds commun de l’UE, visant à promouvoir les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Pourtant plusieurs opposants ne souhaitent pas cette fameuse allocation de fonds à des secteurs spécifiques, estimant que de cette décision, beaucoup d’autres changements pourraient alors surgir, ce qui ralentirait le processus d’adoption de la législation. Le groupe ALDE quant à lui, estime que cette décision n’encouragerait pas l’investissement car elle rendrait le plan trop étroit et rigide.
Du coté des heureux, cette victoire va permettre de rendre les entreprises européennes plus compétitives. «Cette disposition devrait permettre à la rénovation thermique des bâtiments de dynamiser l'économie européenne, d'engendrer de la croissance et de l'emploi, de réduire notre dépendance économique et géopolitique vis-à-vis du gaz russe et de limiter la pauvreté énergétique» assure Claude Turmes, auteur de l’amendement en faveur des 5 milliards.
Grâce aux projets liés à l'efficacité énergétique dans le bâtiment, la demande d'énergie du secteur du bâtiment pourrait être diminuée de 80 % grâce aux nouvelles technologies selon les représentants de la campagne Renovate Europe. Rappelons que l'UE s'est engagée à réduire de 20 % sa consommation d'énergie d'ici 2020, cette décision pourrait permettre d’atteindre cet objectif.
Parmi les 315 milliards, le Parlement européen veut consacrer 5 milliards d’euros pour l’efficacité énergétique, c’est le résultat d’un vote en commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie (ITRE) qui a eu lieu le 14 avril dernier.
Grâce à ce vote, l’eurodéputée belge socialiste Kathleen Van Brempt possède le mandat de négocier un fonds dédié à l’efficacité énergétique avec le Conseil des ministres. La commission parlementaire ITRE est la seule à pouvoir modifier l’article du projet de loi sur le FEIS (Fonds européen pour les investissements stratégiques) lié à l’allocation de fonds à un secteur spécifique. Le contenu en détail sera étudié et discuté entre le Parlement et le Conseil qui devront s’accorder avant de pouvoir l’adopter.
Paris et Berlin pourront être des alliés de poids car ils ont déjà affirmé dans une « Déclaration commune sur l’intégration économique » lors du conseil des ministres franco-allemands le 31 mars dernier, être favorables à un fonds commun de l’UE, visant à promouvoir les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Pourtant plusieurs opposants ne souhaitent pas cette fameuse allocation de fonds à des secteurs spécifiques, estimant que de cette décision, beaucoup d’autres changements pourraient alors surgir, ce qui ralentirait le processus d’adoption de la législation. Le groupe ALDE quant à lui, estime que cette décision n’encouragerait pas l’investissement car elle rendrait le plan trop étroit et rigide.
Du coté des heureux, cette victoire va permettre de rendre les entreprises européennes plus compétitives. «Cette disposition devrait permettre à la rénovation thermique des bâtiments de dynamiser l'économie européenne, d'engendrer de la croissance et de l'emploi, de réduire notre dépendance économique et géopolitique vis-à-vis du gaz russe et de limiter la pauvreté énergétique» assure Claude Turmes, auteur de l’amendement en faveur des 5 milliards.
Grâce aux projets liés à l'efficacité énergétique dans le bâtiment, la demande d'énergie du secteur du bâtiment pourrait être diminuée de 80 % grâce aux nouvelles technologies selon les représentants de la campagne Renovate Europe. Rappelons que l'UE s'est engagée à réduire de 20 % sa consommation d'énergie d'ici 2020, cette décision pourrait permettre d’atteindre cet objectif.