Des énergies 100% vertes pour la France.
[14.04.2015]
Est-il possible de remplacer l’électricité nucléaire par des énergies 100% renouvelables ?
C’est ce que l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) avance dans un scénario où l’on utiliserait seulement les énergies provenant de l’éolien, du solaire et de l’hydraulique.
Cette étude qui devait être présentée durant un colloque organisé par l’ADEME le 15 avril sera finalement repoussée, « c’est une affaire de quelques mois » a annoncé Fabrice Boissier le Directeur général délégué.
Sujet sensible ?
La raison principale qui porte à croire un tel décalage dans l’agenda est sans doute la loi sur la transition énergétique qui est toujours à l’étude au Parlement et que l’un des points de friction du débat est la réduction de la part du nucléaire dans l’ensemble du mix énergétique français (qui représente environ 75%).
Voici les points sur lesquels porte le travail de l’ADEME :
• Une production d’électricité « verte » d’ici 2050 qui pourrait atteindre trois fois nos besoins annuels.
• Le nucléaire à la trappe. Sujet délicat puisque la Ministre de l’Écologie Ségolène Royal défend un passage à 50% d’électricité nucléaire en 2025.
• Le prix de l’énergie, qui devrait être un peu plus cher que le système actuel (de 91€ le Mwh à 119€) . Ce point dérange également les fervents défenseurs du nucléaire, ne cessant de dire que de passer aux énergies 100% renouvelables serait un suicide économique.
• Les aléas climatiques qui n’auraient que très peu d’impacts sur le nouveau système énergétique grâce notamment à de grandes capacités de stockage.
Fabrice Boissier affirme que cette modification dans le planning n’est causée en aucune raison pour des raisons politiques, puisque le travail de l’ADEME a une vocation « scientifique et technique » a-t-il précisé.
Depuis un demi-siècle la France s’investit et investit beaucoup dans le nucléaire, cette étude pourrait donc être un frein à tous ces efforts fournis, certains ayant crainte d’une perte de l’activité et de l’essor économique dans les régions où se situent les centrales nucléaires.
Sujet sensible ?
La raison principale qui porte à croire un tel décalage dans l’agenda est sans doute la loi sur la transition énergétique qui est toujours à l’étude au Parlement et que l’un des points de friction du débat est la réduction de la part du nucléaire dans l’ensemble du mix énergétique français (qui représente environ 75%).
Voici les points sur lesquels porte le travail de l’ADEME :
• Une production d’électricité « verte » d’ici 2050 qui pourrait atteindre trois fois nos besoins annuels.
• Le nucléaire à la trappe. Sujet délicat puisque la Ministre de l’Écologie Ségolène Royal défend un passage à 50% d’électricité nucléaire en 2025.
• Le prix de l’énergie, qui devrait être un peu plus cher que le système actuel (de 91€ le Mwh à 119€) . Ce point dérange également les fervents défenseurs du nucléaire, ne cessant de dire que de passer aux énergies 100% renouvelables serait un suicide économique.
• Les aléas climatiques qui n’auraient que très peu d’impacts sur le nouveau système énergétique grâce notamment à de grandes capacités de stockage.
Fabrice Boissier affirme que cette modification dans le planning n’est causée en aucune raison pour des raisons politiques, puisque le travail de l’ADEME a une vocation « scientifique et technique » a-t-il précisé.
Depuis un demi-siècle la France s’investit et investit beaucoup dans le nucléaire, cette étude pourrait donc être un frein à tous ces efforts fournis, certains ayant crainte d’une perte de l’activité et de l’essor économique dans les régions où se situent les centrales nucléaires.