Des minibus sans chauffeur à La Rochelle
[20.05.2015]Dans le cadre de l’expérience européenne Citymobil 2, la ville de La Rochelle a accueilli une flotte de navettes automatisées et 100% électriques pour transporter les passagers.
L’objectif était de tester la réaction de la population et d’adapter ces véhicules à la circulation urbaine.
Le projet européen CityMobil a pour but de développer des moyens de transports en commun innovants, d’intégrer et d’exploiter des systèmes de transport automatisés dans l'environnement urbain avec une démarche environnementale.
L'Europe aide les décideurs locaux à mettre en place des politiques durables et à offrir des solutions intelligentes à travers des expériences permettant d'accélérer l'acceptation de ces innovations.
Ainsi de fin décembre à fin avril, les habitants de La Rochelle ont pu tester des minibus électriques et sans chauffeurs au nombre de six, exerçant de courtes distances entre l’Aquarium et l’office de tourisme, soit plusieurs centaines de mètres mais aussi entre l’Université, la gare et le vieux port qui s’étend sur 2 ou 3 km. C’est exactement 14 661 voyages qui ont été réalisés durant cette période de quatre mois.
100% électriques, ces véhicules mesurent 5 mètres de long et 1,50 mètre de large et peuvent transporter jusqu'à 10 personnes. Ils peuvent atteindre une vitesse de 15 km/h mais a été réduite à 8 km/h afin d'éviter tout incident dans cette ville maritime qui attire un grand nombre de touristes.
Equipés d’un GPS et d’un système de cartographie laser pour se repérer et se déplacer, ces bus utilisent un laser et des ultrasons afin de détecter des obstacles à l’avant et sur les cotés, ils sont connecter à des systèmes de contrôle qui permettent de les piloter et de veiller au bon comportement, tout ceci imaginé et conçu par le constructeur français Robosoft, basé au Pays Basque.
La circulation de véhicules sans chauffeur étant interdite en France, un opérateur était à l’intérieur de chaque minibus afin d’assurer la sécurité des trajets mais aussi afin de sensibiliser le public sur l’expérimentation et de recueillir tous les retours d'expérience liés au fonctionnement des navettes comme par exemples les anomalies possibles.
La question soulevée par une possible généralisation des transports automatisés concerne l’impact sur l’emploi mais le maire de La Rochelle semble confiant et prévoit un juste équilibre grâce au personnel assigné à la sécurité des passagers et le contrôle des billets.
En France, La Rochelle est la seule ville test du projet Citymobil 2, la ville de Lausanne y participe également et d’ici 2016 l’expérience devrait se poursuivre dans d’autres villes en Europe.
L'Europe aide les décideurs locaux à mettre en place des politiques durables et à offrir des solutions intelligentes à travers des expériences permettant d'accélérer l'acceptation de ces innovations.
Ainsi de fin décembre à fin avril, les habitants de La Rochelle ont pu tester des minibus électriques et sans chauffeurs au nombre de six, exerçant de courtes distances entre l’Aquarium et l’office de tourisme, soit plusieurs centaines de mètres mais aussi entre l’Université, la gare et le vieux port qui s’étend sur 2 ou 3 km. C’est exactement 14 661 voyages qui ont été réalisés durant cette période de quatre mois.
100% électriques, ces véhicules mesurent 5 mètres de long et 1,50 mètre de large et peuvent transporter jusqu'à 10 personnes. Ils peuvent atteindre une vitesse de 15 km/h mais a été réduite à 8 km/h afin d'éviter tout incident dans cette ville maritime qui attire un grand nombre de touristes.
Equipés d’un GPS et d’un système de cartographie laser pour se repérer et se déplacer, ces bus utilisent un laser et des ultrasons afin de détecter des obstacles à l’avant et sur les cotés, ils sont connecter à des systèmes de contrôle qui permettent de les piloter et de veiller au bon comportement, tout ceci imaginé et conçu par le constructeur français Robosoft, basé au Pays Basque.
La circulation de véhicules sans chauffeur étant interdite en France, un opérateur était à l’intérieur de chaque minibus afin d’assurer la sécurité des trajets mais aussi afin de sensibiliser le public sur l’expérimentation et de recueillir tous les retours d'expérience liés au fonctionnement des navettes comme par exemples les anomalies possibles.
La question soulevée par une possible généralisation des transports automatisés concerne l’impact sur l’emploi mais le maire de La Rochelle semble confiant et prévoit un juste équilibre grâce au personnel assigné à la sécurité des passagers et le contrôle des billets.
En France, La Rochelle est la seule ville test du projet Citymobil 2, la ville de Lausanne y participe également et d’ici 2016 l’expérience devrait se poursuivre dans d’autres villes en Europe.