Bonn, un avant goût de la COP 21
[08.06.2015]Du 1er juin au 11 juin, les négociations redémarrent en vue d'un accord international sur l'après 2020 dans la lutte contre le changement climatique. Les négociateurs seront réunis à Bonn (Allemagne) sous l'égide de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc).
L'objectif est de trouver de premiers compromis à six mois de la COP 21 qui se tiendra à Paris en identifiant les convergences et les divergences de chaque Etat et de se mettre d’accord afin d’avancer sur certains points.
L’objet du texte concernera la limitation de la hausse des températures à 2°C d'ici la fin du siècle par rapport à l'ère préindustrielle mais Laurence Tubiana, ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique explique que les négociations seront plus poussées que cette simple question, selon elle "plusieurs pays souhaitent un objectif d'atténuation plus précis, plus concret pour les citoyens et les acteurs économiques : budget de réduction des émissions mondiales, objectif zéro émission, neutralité carbone…" .
Mais la différenciation entre pays développés et pays en développement est au cœur des débats, ainsi plusieurs pays comme l’Inde par exemple ont déclaré que le gros de l'effort de réduction des émissions revient aux pays du Nord, en raison de leur dette historique.
"Il est important que les pays en développement réalisent qu'ils ne peuvent pas s'enterrer la tête dans le sable en se contentant de dire : vous êtes responsables du problème, on est juste en train de faire ce que vous avez fait avant nous", déclarait pourtant à l'AFP le président de Greenpeace International, Kumi Naido.
La question est donc de savoir comment les pays doivent contribuer à l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre quel que soit leur situation. Mais il y aura tout de même des compensations de la part des pays responsables des émissions historiques, envers les pays les plus vulnérables face aux changements climatiques, et d’après Laurence Tubiana "Ce sujet a beaucoup avancé, il y a un rapprochement des points de vue. "
Autre discussion abordée, la question du suivi des engagements de chaque Etat. Certains sont pour un suivi régulier mais d’autres comme la Chine s’y opposent car y voient une atteinte à la souveraineté. Mais toujours selon l’ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique, "Les pays veulent parvenir à un accord en décembre. Ils sont plus préparés et travaillent sérieusement à leurs contributions individuelles, même les plus réticents. "
Après Bonn, deux autres sessions formelles de travaux sont encore prévues, en août et octobre.
L’objet du texte concernera la limitation de la hausse des températures à 2°C d'ici la fin du siècle par rapport à l'ère préindustrielle mais Laurence Tubiana, ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique explique que les négociations seront plus poussées que cette simple question, selon elle "plusieurs pays souhaitent un objectif d'atténuation plus précis, plus concret pour les citoyens et les acteurs économiques : budget de réduction des émissions mondiales, objectif zéro émission, neutralité carbone…" .
Mais la différenciation entre pays développés et pays en développement est au cœur des débats, ainsi plusieurs pays comme l’Inde par exemple ont déclaré que le gros de l'effort de réduction des émissions revient aux pays du Nord, en raison de leur dette historique.
"Il est important que les pays en développement réalisent qu'ils ne peuvent pas s'enterrer la tête dans le sable en se contentant de dire : vous êtes responsables du problème, on est juste en train de faire ce que vous avez fait avant nous", déclarait pourtant à l'AFP le président de Greenpeace International, Kumi Naido.
La question est donc de savoir comment les pays doivent contribuer à l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre quel que soit leur situation. Mais il y aura tout de même des compensations de la part des pays responsables des émissions historiques, envers les pays les plus vulnérables face aux changements climatiques, et d’après Laurence Tubiana "Ce sujet a beaucoup avancé, il y a un rapprochement des points de vue. "
Autre discussion abordée, la question du suivi des engagements de chaque Etat. Certains sont pour un suivi régulier mais d’autres comme la Chine s’y opposent car y voient une atteinte à la souveraineté. Mais toujours selon l’ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique, "Les pays veulent parvenir à un accord en décembre. Ils sont plus préparés et travaillent sérieusement à leurs contributions individuelles, même les plus réticents. "
Après Bonn, deux autres sessions formelles de travaux sont encore prévues, en août et octobre.