L’étalement urbain, phénomène décroissant ?
[16.07.2015]Les pavillons ne se vendent plus aussi bien qu’avant, c’est ce que le marché actuel tend à montrer. Le marché de la maison individuelle a baissé de 8 points en 2014, celui-ci avait d’ailleurs chuté de 15 points en 2013.
Le baromètre Crédit Financier/CSA sur le moral des professionnels de l’immobilier indique que moins de six agents immobiliers sur dix ont atteint leur objectif commercial, c’est pourquoi ces aménageurs lotisseurs qui ont toujours été discrets ne veulent plus faire profil bas et veulent maintenant se faire entendre.
Ceci est aussi une des conséquences des politiques locales qui sont de plus en plus conscientes des problèmes qu’engendrent l’étalement urbain, comme les impacts sur l’environnement, le phénomène de division sociale ou encore les coûts financiers.
Le prix de l’immobilier baisse quelque peu dans les grandes métropoles, notamment Paris et l’Ile de France. A Paris, l’immobilier enregistre une baisse de 3% par an ces dernières années, et cette tendance va continuer dans cette direction.
Les politiques locales tiennent donc de plus en plus tête aux promoteurs et autres acteurs du BTP pour favoriser cette densification au détriment d’habitats individuels éparpillés.
Le SNAL (Syndicat National des Aménageurs Lotisseurs) a donc décidé de passer à l’offensive depuis ces dernières années. Trois dimensions sont évoquées pour ce travail.
Tout d’abord, Thierry Piron, ancien secrétaire permanent du PUCA (Plan Urbanisme Construction Architecture) dénonce le discours péjoratif concernant l’étalement urbain. Il dit préférer parler d’ « expansion » plutôt que d’ « étalement », et d’ « utilisation » plutôt que de « consommation », termes jugés trop négativement selon lui, et dévalorisant l’aménagement de lotissements.
Ensuite vient la dimension de l’évaluation.
L’image semble erronée lorsque les politiques annoncent que tous les dix ans, l’équivalent d’un département est urbanisé. Selon l’expert c’est faux, et il estime que le système satellitaire mesurant l’étendue des terres agricoles serait imparfait.
L’étalement urbain progresserait moins vite que la population depuis les années 1980, et ce ne serait pas tous les dix ans mais tous les trente ans que l’équivalent d’un département s’urbanise.
Enfin dernière dimension, celle de l’opinion.
Pour Thierry Piron, la ville dense ne serait pas compatible avec un logement accessible, et les français auraient la volonté de vivre au vert, et ne veulent pas subir les décisions politiques qui négligent de plus en plus cette France périphérique au profit des grandes métropoles.
Seulement, ces offensives apparaissent plutôt comme étant une opération de communication, et le manque de nuance dans les propos et de reconnaissance quant aux nombreux coûts induits par l’étalement urbain ne permettent pas de convaincre qui que ce soit, même si de vraies questions ont été soulevées.
Cette campagne d’influence ne pourra, à priori, pas inverser cette tendance généralisée de densification urbaine.
Ceci est aussi une des conséquences des politiques locales qui sont de plus en plus conscientes des problèmes qu’engendrent l’étalement urbain, comme les impacts sur l’environnement, le phénomène de division sociale ou encore les coûts financiers.
Le prix de l’immobilier baisse quelque peu dans les grandes métropoles, notamment Paris et l’Ile de France. A Paris, l’immobilier enregistre une baisse de 3% par an ces dernières années, et cette tendance va continuer dans cette direction.
Les politiques locales tiennent donc de plus en plus tête aux promoteurs et autres acteurs du BTP pour favoriser cette densification au détriment d’habitats individuels éparpillés.
Le SNAL (Syndicat National des Aménageurs Lotisseurs) a donc décidé de passer à l’offensive depuis ces dernières années. Trois dimensions sont évoquées pour ce travail.
Tout d’abord, Thierry Piron, ancien secrétaire permanent du PUCA (Plan Urbanisme Construction Architecture) dénonce le discours péjoratif concernant l’étalement urbain. Il dit préférer parler d’ « expansion » plutôt que d’ « étalement », et d’ « utilisation » plutôt que de « consommation », termes jugés trop négativement selon lui, et dévalorisant l’aménagement de lotissements.
Ensuite vient la dimension de l’évaluation.
L’image semble erronée lorsque les politiques annoncent que tous les dix ans, l’équivalent d’un département est urbanisé. Selon l’expert c’est faux, et il estime que le système satellitaire mesurant l’étendue des terres agricoles serait imparfait.
L’étalement urbain progresserait moins vite que la population depuis les années 1980, et ce ne serait pas tous les dix ans mais tous les trente ans que l’équivalent d’un département s’urbanise.
Enfin dernière dimension, celle de l’opinion.
Pour Thierry Piron, la ville dense ne serait pas compatible avec un logement accessible, et les français auraient la volonté de vivre au vert, et ne veulent pas subir les décisions politiques qui négligent de plus en plus cette France périphérique au profit des grandes métropoles.
Seulement, ces offensives apparaissent plutôt comme étant une opération de communication, et le manque de nuance dans les propos et de reconnaissance quant aux nombreux coûts induits par l’étalement urbain ne permettent pas de convaincre qui que ce soit, même si de vraies questions ont été soulevées.
Cette campagne d’influence ne pourra, à priori, pas inverser cette tendance généralisée de densification urbaine.