L’Îlot de chaleur urbain
[10.07.2015]L’îlot de chaleur urbain ou le danger qui menace les habitants des villes, cette vague de chaleur qui transforme une ville en four, où les habitants doivent s’adapter tant bien que mal.
Ce terme s’explique ainsi : lorsque les villes emmagasinent la chaleur provenant du soleil et de la circulation dans le béton et le macadam pendant la journée, celle-ci se libère la nuit.
Mais bien trop souvent la nuit est trop courte pour pouvoir se libérer de toute cette chaleur accumulée. Alors dès que le soleil se lève, nous assistons déjà à une nouvelle journée chaude et la température ne fait que grimper puisqu’elle s’accumule à celle de la veille.
Nous avons vécu en Europe et en France ces vagues de grosses chaleurs consécutives lors de la canicule meurtrière de 2003 (l’OMS avait recensé 20 000 décès durant cet été).
Dans les pays chauds où le réchauffement climatique va connaitre des pics de température dans les décennies à venir, ce phénomène est très préoccupant, et de plus en plus de chercheurs et d’urbanistes prennent en considération ce problème si bien qu’ils s’y penchent sérieusement afin de trouver des solutions abordables et adaptables.
Certaines métropoles comme à Los Angeles par exemple, les températures ne cessent d’augmenter. « Actuellement, dans le centre, la température dépasse les 35 degrés six jours par an, et d'ici 2050, on s'attend à 22 jours et d'ici 2100, à 54 jours » explique Michael Boswell, professeur à la California Polytechnic State University.
Pour réduire la chaleur, une des solutions possibles est de planter des arbres afin de maximiser les zones d’ombres. Mais « il faut le faire correctement. Si vous empêchez la brise qui se dirige vers le bas d'atteindre le sol, vous pouvez augmenter la chaleur et bloquer la pollution » souligne Ingrid Coninx, de la Wageningen University and Research Centre aux Pays-Bas.
La végétation est donc un bon moyen pour lutter contre la chaleur en la captant et en réfléchissant la lumière du soleil avec notamment des plantations ponctuelles, la végétalisation de stationnements, l’installation de murs végétaux et de toits verts sachant aussi que l’installation de cours d’eau peut absorber une partie de la chaleur atmosphérique tout en créant une biodiversité riche et variée.
Autre solution plausible, réduire les surfaces minéralisées (métaux, pierres, substances combustibles..) et les grands espaces dédiés à l’automobile, en créant par exemple des stationnements souterrains ou étagés. Tous ces espaces peuvent ensuite servir à améliorer la qualité des milieux de vie par des espaces publics tels des parcs ou des places qui de ce fait sont plus conviviaux.
Ces différentes mesures sont sans doute plus difficiles à mettre en œuvre que les simples conseils diffusés chaque été, « s’il fait chaud buvez et mettez vous à l’ombre » mais ils ont le mérite d’apporter de vraies solutions, durables, et pour tous.
Mais bien trop souvent la nuit est trop courte pour pouvoir se libérer de toute cette chaleur accumulée. Alors dès que le soleil se lève, nous assistons déjà à une nouvelle journée chaude et la température ne fait que grimper puisqu’elle s’accumule à celle de la veille.
Nous avons vécu en Europe et en France ces vagues de grosses chaleurs consécutives lors de la canicule meurtrière de 2003 (l’OMS avait recensé 20 000 décès durant cet été).
Dans les pays chauds où le réchauffement climatique va connaitre des pics de température dans les décennies à venir, ce phénomène est très préoccupant, et de plus en plus de chercheurs et d’urbanistes prennent en considération ce problème si bien qu’ils s’y penchent sérieusement afin de trouver des solutions abordables et adaptables.
Certaines métropoles comme à Los Angeles par exemple, les températures ne cessent d’augmenter. « Actuellement, dans le centre, la température dépasse les 35 degrés six jours par an, et d'ici 2050, on s'attend à 22 jours et d'ici 2100, à 54 jours » explique Michael Boswell, professeur à la California Polytechnic State University.
Pour réduire la chaleur, une des solutions possibles est de planter des arbres afin de maximiser les zones d’ombres. Mais « il faut le faire correctement. Si vous empêchez la brise qui se dirige vers le bas d'atteindre le sol, vous pouvez augmenter la chaleur et bloquer la pollution » souligne Ingrid Coninx, de la Wageningen University and Research Centre aux Pays-Bas.
La végétation est donc un bon moyen pour lutter contre la chaleur en la captant et en réfléchissant la lumière du soleil avec notamment des plantations ponctuelles, la végétalisation de stationnements, l’installation de murs végétaux et de toits verts sachant aussi que l’installation de cours d’eau peut absorber une partie de la chaleur atmosphérique tout en créant une biodiversité riche et variée.
Autre solution plausible, réduire les surfaces minéralisées (métaux, pierres, substances combustibles..) et les grands espaces dédiés à l’automobile, en créant par exemple des stationnements souterrains ou étagés. Tous ces espaces peuvent ensuite servir à améliorer la qualité des milieux de vie par des espaces publics tels des parcs ou des places qui de ce fait sont plus conviviaux.
Ces différentes mesures sont sans doute plus difficiles à mettre en œuvre que les simples conseils diffusés chaque été, « s’il fait chaud buvez et mettez vous à l’ombre » mais ils ont le mérite d’apporter de vraies solutions, durables, et pour tous.