Malmo (Suède) : Eco-quartier d’Augustenborg
Projet en cours de réalisation
1998 : Prémices du projet 1ère phase terminée en 2001 – 2ème phase terminée en 2006Prémices
Sommaire
- Eco-quartier d’Augustenborg
- Site : Ancien quartier d’immeuble collectif
- Superficie : 32 ha dont 3 ha de zones industrielles
- Programme : 1800 logements réhabilités et quelques logements construits
- Procédure : -
- Calendrier : 1998 : Prémices du projet 1ère phase terminée en 2001 – 2ème phase terminée en 2006Prémices
- Eco-quartier d’Augustenborg
- Maîtrise d'ouvrage : Ville de Malmö MKB
- AMO DD/HQE :
- Equipe de maître d'oeuvre : non définie
- Promoteur / Constructeur : non définie
Photos
Images précédentes
- Voir le visuel : Maison du recyclage abritant des équipements de tri sélectif des matières résiduelles et de compostage des déchets organique du quartier
- Voir le visuel : Aire de recyclage
Les enjeux
-
Dans la banlieue sud-est de la ville, le quartier d’immeubles collectifs Augustenborg constituait un autre défi pour Malmö. Construit à partir de 1948, fidèle à la conception fonctionnaliste et moderniste de l’après-guerre, il était considéré comme une vitrine de la politique suédoise de logement social. Dans les années 70, sa situation se dégrade avec la crise de la construction navale. Le taux de chômage atteindra 60% avec l’aggravation de la crise dans les années 90 et 65% de la population est issu de l’immigration. A cette situation socio-économique s’ajoute des problèmes d’inondation et de débordement des égouts.En 1994, la municipalité décide de réagir. Ce projet a démarré en 1998 en partenariat avec la société gestionnaire des logements MKB, lorsque des fonds ont été accordés par le programme d’Investissement local. Le projet « Ekostaden Augustenborg » a débuté dans le contexte de l’Agenda 21 de Malmö.
Le projet
Une zone durable sociablement, économiquement et environnementalement
L’enjeu était de faire de ce quartier une zone durable socialement, économiquement et environnementalement. L’un des objectifs principaux était d’impliquer autant que possible les résidents.4 objectifs à fort contenu social :
- l’implication des habitants à la conception et la définition du programme
- l’amélioration des conditions de déplacement
- l’association de la démarche écologique et de la démarche sociale
- la restauration de l’environnement du quartier sous tous ses aspects.
En savoir plus
Internet
Site de la commune : http://www.malmo.se/
Site du ministère de l’environnement, de l’énergie et du développement durable : http://www.ecoquartiers.developpement-durable.gouv.fr/article.php3?id_article=138
Autre site :
http://www.malmo.se/download/18.6c29b6251179cd8ef6c800026135/Pres_francais.pdf
haut de pageSite de la commune : http://www.malmo.se/
Site du ministère de l’environnement, de l’énergie et du développement durable : http://www.ecoquartiers.developpement-durable.gouv.fr/article.php3?id_article=138
Autre site :
http://www.malmo.se/download/18.6c29b6251179cd8ef6c800026135/Pres_francais.pdf
Offrir une qualité de vie renouvelée
Pour répondre à ses ambitions et ne pas être un « ghetto écologique », l’éco quartier se doit d’offrir une large mixité de population, sur le plan social, générationnel et culturel. Il doit aussi permettre la plus grande diversité quant à l’aménagement des espaces.
L’utilisation de déblais produits par les travaux d’assainissement ont permis de modeler des reliefs, de rompre la monotonie paysagère et de délimiter clairement les espaces de circulation, ceux réservés aux jeux, les espaces publics, semi-publics et privés.
Dispersés, des jardins familiaux assurent une présence humaine autant qu’une surveillance discrète des espaces publics, de nature à en améliorer la sécurité et en retour, à en augmenter la fréquentation.
La municipalité a agi en misant plus sur l’implication des habitants que sur la rénovation des bâtiments. Cette philosophie a permis de mettre en place des aménagements malins pour améliorer la gestion de l’eau et diminuer la consommation d’énergie, un « hôtel à lapins » pour l’éducation à l’environnement des enfants, un poste de médiateur a été créé et dédié à l’éco-citoyenneté.
haut de pageL’utilisation de déblais produits par les travaux d’assainissement ont permis de modeler des reliefs, de rompre la monotonie paysagère et de délimiter clairement les espaces de circulation, ceux réservés aux jeux, les espaces publics, semi-publics et privés.
Dispersés, des jardins familiaux assurent une présence humaine autant qu’une surveillance discrète des espaces publics, de nature à en améliorer la sécurité et en retour, à en augmenter la fréquentation.
La municipalité a agi en misant plus sur l’implication des habitants que sur la rénovation des bâtiments. Cette philosophie a permis de mettre en place des aménagements malins pour améliorer la gestion de l’eau et diminuer la consommation d’énergie, un « hôtel à lapins » pour l’éducation à l’environnement des enfants, un poste de médiateur a été créé et dédié à l’éco-citoyenneté.
Recréer du lien et du sens
Une des premières actions développée sur le quartier avait pour objectif d’apaiser les conditions de circulation locale et d’améliorer les dessertes avec le centre-ville afin de rompre avec le sentiment d’isolement ressenti par les habitants. La création d’un service local de tram électrique sur pneu, alimenté par des énergies renouvelables, et le développement du réseau des pistes cyclables ont constitué les réponses au désenclavement et ont permis l’accès aux commerces et aux services de proximité.
La population locale a toujours été au centre du processus : en amont tout d’abord, dans le cadre de réunions préparatoires et de voyages d’informations dans d’autres villes suédoises. Durant la réalisation du projet ensuite, dans le traitement des espaces publics principalement. Elle a été réellement associée à la conception et même parfois à la réalisation des espaces extérieurs. Les enfants ont participé également à la réflexion sur la création d’un jardin musical. Un comité composé par les habitants a permis ainsi de créer des emplois à long terme concernant la gestion de l’environnement local, à savoir le système de gestion des eaux pluviales et le système de management des déchets.
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Imaginer un nouveau rapport avec la nature
Dans le cadre de la réhabilitation du quartier, tout un programme de réduction des consommations énergétiques (amélioration de l’isolation, installation de panneaux photovoltaïques…) et de régulation des écoulements d’eau pluviale (création de système de drainage, de canaux, d’étang et de zones temporairement inondables pour protéger les maisons) a été engagé. Pour la gestion-valorisation des eaux de pluie, les aménageurs ont créé de très grandes toitures végétalisées (globalement 9000m²).
La présence de la nature dans toute sa biodiversité, d’espaces verts de différents types et d’une végétation généreuse contribuent à l’enracinement d’un éco quartier et au bien-être de ses habitants ainsi qu’à la création d’un microclimat agréable.
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