Saint Pierre de la Réunion, Réunion (974) : La Ravine Blanche
Projet en cours de réalisation
2007: début des procédures. 2015: fin des chantiers
Sommaire
- La Ravine Blanche
- Site : Quartier de la Ravine Blanche, à l'Ouest du centre ancien de Saint Pierre de la Réunion.
- Superficie : 60 hectares
- Programme : 394 nouveaux logements locatifs sociaux
463 nouveaux logements libres
626 logements sociaux réhabilités
Résidentialisation de la quasi totalité du parc social, soit 1339 logements
Réorganisation des groupes scolaires : interventions sur les cinq établissements: création d'une école, réhabilitation de trois bâtiments. création de nouveaux services et commerces, implantation d'une moyenne surface.
Densité atteinte : 50 log/ha - Procédure : ZAC
- Calendrier : 2007: début des procédures. 2015: fin des chantiers
- La Ravine Blanche
- Maîtrise d'ouvrage : Commune de Saint Pierre - ANRU
- AMO DD/HQE : 5 AMO (ordonnancement de projet, qualité urba ine, développement économique, communication, mise en place convention de gestion urbaine de proximité)
- Equipe de maître d'oeuvre :
- Promoteur / Constructeur : SEMADER, SIDR, SHLMR
Photos
Les enjeux
Raccrocher le quartier à la ville
Construit dans les années 60, le quartier de la Ravine Blanche est le premier quartier d'habitat social de la commune. Son urbanisme est typique des procédures de l'époque, et un quartier de grands ensembles est créé en rupture complète avec le tissu urbain de la ville, en damier.Le quartier est implanté dans une sorte d'urgence, pour couper court à la création d'un bidonville en cours de formation sur cet emplacement, sur ce qui était auparavant un quartier au tissu rural.
Le quartier tient son nom de la Ravine qui limite son développement à l'Ouest. Les grands espaces laissés entre les tours sont destinés à des parkings, mal définis, mal entretenus, ils deviennent le lieu de dépôts sauvages.
Lors du rescencement de 1999, on y dénombre 6 000 habitants, sur les 69 000 que compte la ville de Saint Pierre. Le quartier est mal vu du reste de la ville. Il est complètement coupé du littoral, dont il est pourtant à proximité immédiate, et déconnecté du centre ville, du fait notamment de sa forme urbaine en rupture avec le reste de l'espace urbain.
Le projet
Une forte densité qui fait une place à l'activité économique
Une densité en accord avec une Approche Environnementale de l'UrbanismeAvant les travaux, la Ravine Blanche était déjà l'un des quartiers les plus denses de Saint Pierre, avec un taux de 36 logements par hectare. Le programme ANRU prévoit la construction de 800 logements neufs, ce qui porte cette densité à une valeur proche de celles des centres urbains denses de la Réunion, soit environ 50 logements par hectare.
Mais cette densité ne doit pas se faire au détriment de l'identité des lieux, et conserve la plupart des spécificités du quartiers, comme les lieux de rencontre existants, les liens du quartier avec la mer, les nombreux cheminements piétons, les lieux de culte, etc...
Comme pour tous les projets denses, une attention particulière est portée à a qualité architecturale et paysagère. Celle ci est garantie par une équipe d'architectes - urbanistes et de paysagistes, qui analysent les projets de construction, réhabilitation et créations d'espaces publics selon une grille de critères et d'indicateurs créée à partir d'une Approche Environnementale de l'Urbanisme (AEU).
A titre d'exemple, on peut retenir que les constructions sont réalisées selon la topographie des lieux, de l'ensoleillement, des vents dominant, des volumétries existantes, de l'interface parc urbain- résidences, des circulations piétonnes, etc...
Cette densité s'accompagne de ce qu'on pourrait appeler une "contrepartie": l'offre d'équipements et d'espaces publics urbains a été revue à la hausse par rapport à l'existant, avec la création d'un parc urbain, la construction d'une école primaire en addition de celles existantes (qui sont réhabilitées) et d'un équipement socio culturel, la recomposition complète de la voirie et des espaces publics ainsi qu'une meilleure desserte du quartier par les transports en commun.
Les formes urbaines sont diversifiées, le type de logements aussi. La moitié des logements neufs sera en accès libre, l'autre sera destinée au logement locatif social. Une centaine de logements intermédiaires sont également prévus à la construction.
Inclure les activités économiques au tissu urbain
Au niveau économique, deux axes prioritaires sont développés à travers notamment deux documents officiels. L'accompagnement des porteurs de projets et la promotion du territoire sont soutenus via un Schéma de Stratégie de Développement des Activités Economiques et des Services Marchands, associé à un plan d’actions annuel.
Un guichet unique a été mis en place par la Chambre de Commerce et d'Industrie de La Réunion en accompagnement des porteurs de projet, pour en favoriser l'émergence, faciliter les démarches et professionnaliser le parcours du futur créateur.
L'implantation des activités économiques est pensée pour permettre une certaine diversité dans l'offre commerciale, et favoriser la dynamique du tissu économique du quartier. Cette stratégie d’insertion, de promotion et de développement économique est coordonnée par l’équipe du programme de rénovation.
En savoir plus
Les différents labels du quartier :
La ville de Saint-Pierre et son Programme de Rénovation Urbaine (PRU) dans le quartier de la Ravine Blanche ont déjà été récompensés en 2011 par un prix écoquartier. Le programme, lauréat du prix au titre des villes moyennes, a répondu aux « 20 ambitions EcoQuartier » qui recensaient et présentaient les attentes du ministère en termes d’aménagement durable en général et d’écoquartier en particulier. Au-delà de l’aspect réglementaire, il s’agissait de promouvoir l’innovation des acteurs. La Ravine Blanche avait déjà obtenu le prix Quartier durable réunionnais en 2010.
Suite à l’obtention du prix EcoQuartier et dans une volonté de concrétisation et de pérennisation de la démarche, la ville de Saint-Pierre a ensuite répondu à l’appel du ministère de l’Égalité des territoires et du Logement et s’engage dans la démarche de labellisation EcoQuartier. Le dossier de demande de labellisation est ainsi déposé en mars 2013. En septembre 2013, il fait partie des premiers lauréats du label Ecoquartier.
haut de pageLa ville de Saint-Pierre et son Programme de Rénovation Urbaine (PRU) dans le quartier de la Ravine Blanche ont déjà été récompensés en 2011 par un prix écoquartier. Le programme, lauréat du prix au titre des villes moyennes, a répondu aux « 20 ambitions EcoQuartier » qui recensaient et présentaient les attentes du ministère en termes d’aménagement durable en général et d’écoquartier en particulier. Au-delà de l’aspect réglementaire, il s’agissait de promouvoir l’innovation des acteurs. La Ravine Blanche avait déjà obtenu le prix Quartier durable réunionnais en 2010.
Suite à l’obtention du prix EcoQuartier et dans une volonté de concrétisation et de pérennisation de la démarche, la ville de Saint-Pierre a ensuite répondu à l’appel du ministère de l’Égalité des territoires et du Logement et s’engage dans la démarche de labellisation EcoQuartier. Le dossier de demande de labellisation est ainsi déposé en mars 2013. En septembre 2013, il fait partie des premiers lauréats du label Ecoquartier.
Offrir une qualité de vie renouvelée
La sécurité mise en avant
Contrairement à d'autres opérations d'Ecoquartier, l'un des objectifs prioritaires du programme de rénovation urbaine sur la Ravine Blanche a été de définir une limite claire entre les espaces résidentiels et l'espace public. Les porteurs du projets considéraient que la création de ces frontières était essentielle à la redéfinition d’espaces communs propres à chaque ensemble de logements, à la structuration d’espaces publics interstitiels et à la création de nouveaux espaces aménagés. Cette séparation était également essentielle à la sécurisation des espaces de vie à l’intérieur des résidences.
Un espace public redessiné
De manière globale c’est tout l’espace public du quartier qui est réinventé, et qu'on a cherché à rendre plus convivial et attractif. Cela passe notamment par la mise en place d’une zone 30, et la création du parc urbain. Celui ci est à la fois un espace de verdure, le "poumon vert du quartier", et un espace de mobilité, puisqu'il est connecté à différentes voies de cheminement doux (pistes cyclables, allées piétonnes...) et qu'il déborde sur les résidences alentours, leur offrant en quelques sorte "une desserte verte". Cette amélioration passe également par le réaménagement des placettes existantes et qui jouaient déjà un rôle essentiel de sociabilité au sein du quartier, la création de voies piétonnes, de parking paysagers et ombragés...
Créer un poumon vert
Le PRU a cherché à réintroduire le végétal au cœur du quartier, de façon notamment à recréer une biodiversité en partie perdue. Le long des cheminements piétons, et dans les parties résidentielles des opérations de logements, les espaces verts fleurissent. Cette présence végétale sera renforcée sur certaines des autres voies de circulation qui sont aujourd’hui dépourvues d’arbres d’alignement. Un parc urbain est implanté sur une ancienne friche: il a pour vocation d’être le « poumon vert » du quartier. Il combine ombre, fraîcheur et espaces propices à la détente. Toujours selon l'approche AEU, les espaces publics sont créés en fonction des vents d'Alizé, desquels ils sont protégés. Ils sont conçus pour en diminuer les effets négatifs sur ses usagers.
Une mobilité douce en lien avec le cœur de ville
Parmi les principales mesures mise en place pour promouvoir les modes de déplacement alternatifs et durables, le PRU de Ravine Blanche prévoit :
haut de pageContrairement à d'autres opérations d'Ecoquartier, l'un des objectifs prioritaires du programme de rénovation urbaine sur la Ravine Blanche a été de définir une limite claire entre les espaces résidentiels et l'espace public. Les porteurs du projets considéraient que la création de ces frontières était essentielle à la redéfinition d’espaces communs propres à chaque ensemble de logements, à la structuration d’espaces publics interstitiels et à la création de nouveaux espaces aménagés. Cette séparation était également essentielle à la sécurisation des espaces de vie à l’intérieur des résidences.
Un espace public redessiné
De manière globale c’est tout l’espace public du quartier qui est réinventé, et qu'on a cherché à rendre plus convivial et attractif. Cela passe notamment par la mise en place d’une zone 30, et la création du parc urbain. Celui ci est à la fois un espace de verdure, le "poumon vert du quartier", et un espace de mobilité, puisqu'il est connecté à différentes voies de cheminement doux (pistes cyclables, allées piétonnes...) et qu'il déborde sur les résidences alentours, leur offrant en quelques sorte "une desserte verte". Cette amélioration passe également par le réaménagement des placettes existantes et qui jouaient déjà un rôle essentiel de sociabilité au sein du quartier, la création de voies piétonnes, de parking paysagers et ombragés...
Créer un poumon vert
Le PRU a cherché à réintroduire le végétal au cœur du quartier, de façon notamment à recréer une biodiversité en partie perdue. Le long des cheminements piétons, et dans les parties résidentielles des opérations de logements, les espaces verts fleurissent. Cette présence végétale sera renforcée sur certaines des autres voies de circulation qui sont aujourd’hui dépourvues d’arbres d’alignement. Un parc urbain est implanté sur une ancienne friche: il a pour vocation d’être le « poumon vert » du quartier. Il combine ombre, fraîcheur et espaces propices à la détente. Toujours selon l'approche AEU, les espaces publics sont créés en fonction des vents d'Alizé, desquels ils sont protégés. Ils sont conçus pour en diminuer les effets négatifs sur ses usagers.
Une mobilité douce en lien avec le cœur de ville
Parmi les principales mesures mise en place pour promouvoir les modes de déplacement alternatifs et durables, le PRU de Ravine Blanche prévoit :
- La mise en place d’un TCSP Bus à haut niveau de service qui reliera le quartier au centre ville de Saint Pierre. Il apporte une forte valeur ajoutée au projet urbain.
- L’offre de stationnement, globalement satisfaisante sur le quartier, est sensiblement réduite au profit d’espaces végétalisés résidentiels ou publics et de cheminements piétons.
- La réalisation d’une trame cheminements piétons et de pistes cyclables. Ceux-ci ont été pensés de manière à conserver les habitudes existantes de déplacement en rajoutant de la perméabilité au travers et entre les opérations.
- Une meilleure prise en compte des personnes à mobilité réduite et des piétons. Le manque de trottoirs est comblé en de nombreux endroits. Leur qualité est améliorée (largeur plus importante et plantation d’arbres).= réduction des pollutions à effet de serre.
Recréer du lien et du sens
Un chantier d'insertion
Au minimum 5% des heures de travail générées par le PRU doivent être consacrées à l'insertion par l'économie. Concrètement, cette obligation se traduit par l'inscription d'une clause d'insertion dans les marchés publics, ou par la mise en place de chantiers d'insertions, ou par de l'embauche locale dans les entreprises qui s'installent sur le quartier.
Le volume d’heures d’insertion pour la durée totale du projet est d’environ 82 400 heures minimum. Les deux premières années de travaux ont déjà permis de réaliser 41 000 heures d’insertion (fin 2012), soit 50% de l’objectif à atteindre.
Un quartier vivant à toute heure de la journée
Le PRU de Ravine Blanche n'échappe pas au principe de mixité fonctionnelle, commun à tous les écoquartiers. Les rez de chaussée en front de rue des nouveaux bâtiments sont réservés aux commerces de proximités et autres activités économiques, ainsi qu'aux services, privés ou publics.
A l’intérieur des opérations d’aménagements ou de résidentialisation, des espaces communs de rencontre sont créés pour les habitants de l’îlot ou les résidents de l’immeuble. Un équipement à vocation socio-culturel est programmé (en mars 2013, l'étude était toujours en cours), financé par les bailleurs sociaux, la Ville et l’ANRU.
Éduquer à l'économie d'énergie
Plutôt que sur les sources d'énergie, c'est sur l'économie d'énergie que s'est focalisé le projet de la Ravine Blanche. Cela notamment via la construction de bâtiments respectant les prescriptions PERENE. C'est un outil complémentaire à la RTAA DOM 2009, qui implique notamment la conception de bâtiments qui soient confortables (en été comme en hiver, énergétiquement performants, qui permettent d'éviter la climatisation et adapte le bâtiment à sa zone climatique, dans les secteurs résidentiels et non résidentiels.
A ce titre, les bâtiments ont été conçus selon :
Les mesures de diminution de la consommation d’énergie sur le quartier (cf ci dessus) permettent de contribuer à la diminution de l’effet d’îlot de chaleur urbaine et des émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, la majeure partie des bâtiments ont été équipés avec des chauffe-eau solaires, des systèmes solaires de
production d’électricité ont été implantés sur certaines écoles.
haut de pageAu minimum 5% des heures de travail générées par le PRU doivent être consacrées à l'insertion par l'économie. Concrètement, cette obligation se traduit par l'inscription d'une clause d'insertion dans les marchés publics, ou par la mise en place de chantiers d'insertions, ou par de l'embauche locale dans les entreprises qui s'installent sur le quartier.
Le volume d’heures d’insertion pour la durée totale du projet est d’environ 82 400 heures minimum. Les deux premières années de travaux ont déjà permis de réaliser 41 000 heures d’insertion (fin 2012), soit 50% de l’objectif à atteindre.
Un quartier vivant à toute heure de la journée
Le PRU de Ravine Blanche n'échappe pas au principe de mixité fonctionnelle, commun à tous les écoquartiers. Les rez de chaussée en front de rue des nouveaux bâtiments sont réservés aux commerces de proximités et autres activités économiques, ainsi qu'aux services, privés ou publics.
A l’intérieur des opérations d’aménagements ou de résidentialisation, des espaces communs de rencontre sont créés pour les habitants de l’îlot ou les résidents de l’immeuble. Un équipement à vocation socio-culturel est programmé (en mars 2013, l'étude était toujours en cours), financé par les bailleurs sociaux, la Ville et l’ANRU.
Éduquer à l'économie d'énergie
Plutôt que sur les sources d'énergie, c'est sur l'économie d'énergie que s'est focalisé le projet de la Ravine Blanche. Cela notamment via la construction de bâtiments respectant les prescriptions PERENE. C'est un outil complémentaire à la RTAA DOM 2009, qui implique notamment la conception de bâtiments qui soient confortables (en été comme en hiver, énergétiquement performants, qui permettent d'éviter la climatisation et adapte le bâtiment à sa zone climatique, dans les secteurs résidentiels et non résidentiels.
A ce titre, les bâtiments ont été conçus selon :
- Des principes de ventilation naturelle
- Une amélioration de l’efficacité thermique des bâtiments existants, avec l'ajout de protections solaires notamment
- Un choix de matériaux pour la conception des espaces urbains extérieurs peu absorbants en termes de chaleur
- Un abaissement du niveau d’intensité des éclairages publics...
Les mesures de diminution de la consommation d’énergie sur le quartier (cf ci dessus) permettent de contribuer à la diminution de l’effet d’îlot de chaleur urbaine et des émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, la majeure partie des bâtiments ont été équipés avec des chauffe-eau solaires, des systèmes solaires de
production d’électricité ont été implantés sur certaines écoles.
Imaginer un nouveau rapport avec la nature
L'eau dans tous ses états
La Ravine Blanche étant située près d'un lagon sensible, la ville de Saint Pierre s'est particulièrement penchée sur la gestion durable de l'eau.
Effectivement, le climat tropical implique de fortes pluies, dont le
phénomène de ruissellement est accentué par la géographie du quartier, qui reçoit les eaux non absorbées des
territoires urbanisés (au sol largement imperméabilisé) en amont.
Ce phénomène a été pris en compte notamment dans la création du parc urbain, qui sert également d'espace tampon grâce à ses quatre bassins de rétention et d’infiltration d’une capacité globale supérieure à 1000 m3. On retrouve ce souci de la gestion des eaux dans les aménagements urbains, perméables voire submersibles; et dans le choix de matériaux poreux, permettant l'infiltration des eaux dans le sol.
Des bassins de rétention et d'infiltration, des décanteurs pour traiter les eaux, des noues végétalisées le long des voiries menant au parc, permettent une meilleure infiltration de l'eau dans les terres et limitent son rejet dans les eaux du lagon. Ce dispositif est complété dans la partie sud du périmètre du projet par un réseau drainant et une gestion des eaux pluviales à la parcelle obligatoire pour les constructeurs.
Réduire la pollution des eaux
Les travaux de requalification des voiries ont permis de supprimer tous les branchements parasites qui venaient polluer le dispositif de recueil des eaux pluviales et par conséquent le milieu naturel.
La noue végétale d'infiltration (qui permet une meilleure gestion des eaux cf ci dessus) positionnée le long des voiries permet également de réduire les pollutions via la décantation.
D’une manière générale, les ouvrages ont été dimensionnés pour pouvoir accepter des débits importants liés au régime torrentiel qui prévaut en milieu tropical, en particulier lors des épisodes cycloniques.
Enfin, le réseau des eaux usées doit être, à terme, complètement refait. Et les eaux usées, qui n'étaient pas toutes traitées, seront alors acheminées dans leur totalité vers les stations de traitement des eaux.
Créer un corridor écologique
La biodiversité est actuellement très faible dans le quartier. Le projet cherche à rétablir un équilibre local, via le rétablissement d’un corridor écologique le long du canal Sorema,
et la plantation d’espèces végétales endémiques ou indigènes et adaptées au climat sur les espaces verts. Ces actions devraient permettre une augmentation et diversification de la faune et la flore.
haut de pageLa Ravine Blanche étant située près d'un lagon sensible, la ville de Saint Pierre s'est particulièrement penchée sur la gestion durable de l'eau.
Effectivement, le climat tropical implique de fortes pluies, dont le
phénomène de ruissellement est accentué par la géographie du quartier, qui reçoit les eaux non absorbées des
territoires urbanisés (au sol largement imperméabilisé) en amont.
Ce phénomène a été pris en compte notamment dans la création du parc urbain, qui sert également d'espace tampon grâce à ses quatre bassins de rétention et d’infiltration d’une capacité globale supérieure à 1000 m3. On retrouve ce souci de la gestion des eaux dans les aménagements urbains, perméables voire submersibles; et dans le choix de matériaux poreux, permettant l'infiltration des eaux dans le sol.
Des bassins de rétention et d'infiltration, des décanteurs pour traiter les eaux, des noues végétalisées le long des voiries menant au parc, permettent une meilleure infiltration de l'eau dans les terres et limitent son rejet dans les eaux du lagon. Ce dispositif est complété dans la partie sud du périmètre du projet par un réseau drainant et une gestion des eaux pluviales à la parcelle obligatoire pour les constructeurs.
Réduire la pollution des eaux
Les travaux de requalification des voiries ont permis de supprimer tous les branchements parasites qui venaient polluer le dispositif de recueil des eaux pluviales et par conséquent le milieu naturel.
La noue végétale d'infiltration (qui permet une meilleure gestion des eaux cf ci dessus) positionnée le long des voiries permet également de réduire les pollutions via la décantation.
D’une manière générale, les ouvrages ont été dimensionnés pour pouvoir accepter des débits importants liés au régime torrentiel qui prévaut en milieu tropical, en particulier lors des épisodes cycloniques.
Enfin, le réseau des eaux usées doit être, à terme, complètement refait. Et les eaux usées, qui n'étaient pas toutes traitées, seront alors acheminées dans leur totalité vers les stations de traitement des eaux.
Créer un corridor écologique
La biodiversité est actuellement très faible dans le quartier. Le projet cherche à rétablir un équilibre local, via le rétablissement d’un corridor écologique le long du canal Sorema,
et la plantation d’espèces végétales endémiques ou indigènes et adaptées au climat sur les espaces verts. Ces actions devraient permettre une augmentation et diversification de la faune et la flore.