Lille - Nord (59) : Les rives de la Haute Deûle
Projet en cours de réalisation
Engagement: 2000. Création: 2003. Début des travaux: 2006. Premières livraisons: 2009
Sommaire
- Les rives de la Haute Deûle
- Site : Grandes emprises foncières d'activités industrielles en déclin ou à l’état de friches, et tissu ancien de maisons de ville
- Superficie : 25 hectares
- Programme : Programme sur le périmètre de la ZAC - 1er secteur opérationnel - 152 000 m² de surface plancher :
57 500 m² pour l’habitat
72 500 m² pour les activités tertiaires dont environ 25 000 m² dans le cadre de la réhabilitation du tènement immobilier Le Blan Lafont
22 000 m² pour les équipements d’enseignement supérieur et/ou tertiaire et le commerce - Procédure : ZAC
- Calendrier : Engagement: 2000. Création: 2003. Début des travaux: 2006. Premières livraisons: 2009
- Les rives de la Haute Deûle
- Maîtrise d'ouvrage : Lille Métropole / SEM SORELI
- AMO DD/HQE : Conseil environnemental : Isabelle Hurpy
- Equipe de maître d'oeuvre : Atelier Pranlas Descours architectes ; Atelier de paysages Bruel-Delmar
- Promoteur / Constructeur : LMH, Vilogia, SA HLM du Hainaut : (MO logements).NACARAT, ERVEFEL, PROJECTIM, DUBOIS, Promotion SIA, DUBAR (MO prog. mixte)
Photos
Les enjeux
Vivre plus, ensemble.
Le site dit des « Rives de la Haute Deûle » est situé au sud-ouest de l’agglomération lilloise sur le territoire des communes de Lille et de Lomme. Il englobe une centaine d'hectares de parts et d'autres de l'ancien Canal de la Deûle.Situé dans une zone urbanisée à proximité à la fois des centres-villes de Lille et de Lomme, il est en outre desservi par une ligne de métro accessible à environ 500 mètres.
Le site est marqué par des ruptures d'échelles paysagères entre le patrimoine et architectural industriel et l'habitat ouvrier, fruits de son passé à dominante industrielle initié à la fin du XIXe siècle. Certains vestiges de cette activité présentent un intérêt patrimonial non négligeable.
Trame urbaine : à la croisée des quartiers
L’aménagement des espaces publics a pour but de tisser un véritable maillage entre les quartiers (Bois blancs, Marais et Canteleu), et d’organiser les échanges. Il s’agit d’intégrer l’opération d’urbanisme dans son contexte urbain afin d’en faciliter l’appropriation par les usagers. Ceci passe par :
- La création de nouvelles voies et de nouveaux espaces publics,
- La valorisation du territoire et de son identité pour mettre en avant ses spécificités, notamment l’eau qui le traverse (canal de la Deûle, gare d’eau) ainsi que le patrimoine architectural, témoin du passé industriel du site (réhabilitation de bâtiments remarquables).
La mixité fonctionnelle au cœur du projet
L’un des objectifs majeurs de la mise en œuvre du projet d’aménagement est celui de développer la mixité des fonctions urbaines pour favoriser la cohabitation et les échanges au sein de la population, réduire les distances des déplacements quotidiens, encourager les modes de transport doux et diminuer les consommations d’énergie.
La mixité des fonctions urbaines se traduit notamment par deux grandes orientations programmatiques que sont :
- Le développement économique avec la création d’un pôle économique tourné vers les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC)
- Le renouvellement urbain avec notamment l’implantation de près de 1 000 logements, de commerces, services publics et privés d’accompagnement qui viennent s’ajouter et compléter les services déjà présents dans le quartier.
L’aménagement du site est pensé de façon à n’exclure aucune population. Le but est de créer une offre de logements qui réponde à la diversité de la population au travers d’un programme de logements diversifiés (logements locatifs et en accession, sociaux et libres), des tailles de logements variées (du T2 au T5), plusieurs typologies intégrées au contexte urbain (habitations collectives, individuelles groupées, intermédiaires).
La densité
Atteindre une densité importante pour lutter contre l’étalement urbain est une des visées majeures du projet des Rives de la Haute Deûle. Dans le même temps, la densité doit être rendue agréable par une grande qualité architecturale et paysagère.
La répartition de la densité doit se faire en cohérence avec l’existence d’espaces verts hiérarchisés dans l’espace public (grands espaces verts : grande pelouse et jardin d’eau).
Le projet
Des ambitions politiques et opérationnelles reconnues
Dans une dynamique globale de développement durable, le projet intègre plusieurs documents et démarches d’urbanisme durable :- Des documents généraux de préconisations ont été produits : Charte d'Objectifs
- La Charte des écoquartiers de Lille Métropole: adoptée dans une 1ère version en 2007, elle a été actualisée en 2010, et un dispositif d'accompagnement des projets d'écoquartier par Lille Métropole a été voté le 2 avril 2010, et s'applique au projet.
- Agenda 21 de Lille Métropole
- Le Programme de mandat de la Présidente de Lille Métropole et les premières délibérations-cadres du conseil de communauté (habitat, déplacements, ville intense, ville renouvelée) fixent ensemble la politique d'urbanisme durable de Lille Métropole.
- Lille Métropole a adopté le référentiel « BBC+ » devant s'appliquer aux logements sociaux bénéficiant d'aides financières de la communauté urbaine, ainsi qu'à tous les logements des opérations urbaine qu'elle maîtrise.
- Dans le cadre de l'appel à projet Eco Quartier, l'opération a été lauréate du palmarès Eau en 2009. Elle a également participé à l'édition 2011.
- Le projet vise la certification HQE Aménagemen
- En 2013, il a été labellisé EcoQuartier par le ministère du développement durable.
En savoir plus
Acquisition foncière:
Initié en 2000, le projet portait sur des surfaces majoritairement détenues par des propriétaires privés. Cependant, une partie du foncier (notamment la friche Le Blan - Lafont) avait fait l'objet d'acquisitions par Lille Métropole Communauté Urbaine selon une stratégie foncière d'anticipation.
Le maître d'ouvrage (Lille Métropole) a dû lancer des politiques d'acquisitions foncières qui aboutissaient en 2011 à la détention de 45% du foncier. En 2013, la collectivité détenait 90% du foncier.
haut de pageInitié en 2000, le projet portait sur des surfaces majoritairement détenues par des propriétaires privés. Cependant, une partie du foncier (notamment la friche Le Blan - Lafont) avait fait l'objet d'acquisitions par Lille Métropole Communauté Urbaine selon une stratégie foncière d'anticipation.
Le maître d'ouvrage (Lille Métropole) a dû lancer des politiques d'acquisitions foncières qui aboutissaient en 2011 à la détention de 45% du foncier. En 2013, la collectivité détenait 90% du foncier.
Offrir une qualité de vie renouvelée
Mobilité: la ville des "Petits pas"
Il s'agit de limiter l'usage de la voiture et d'encourager l'usage des transports en commun et des modes de déplacements doux. Ces objectifs se traduisent en termes d'aménagement à travers la limitation et la mise à distance de la voiture par rapport aux lieux de vie (logements, bureaux) grâce à l'implantation de parkings silos aériens, l'intégration d'un maillage de pistes cyclables et de circulations piétonnes, avec des objectifs qualitatifs et quantitatifs : 2 fois plus de cheminements piétons et vélos que de cheminements automobiles, 2 fois plus de surface dédiée aux piétons et aux vélos qu'aux voitures. De larges voies piétonnes sont créées à travers les îlots permettant de rapprocher le stationnement points origine / destination et des points relais (station de métro, gare d'eau), de telle sorte qu'il soit plus simple et plus rapide d'accéder à son vélo qu'à sa voiture. En complémentarité avec la desserte existante en métro, il convient également de développer l'offre et de promouvoir les autres modes de déplacement avec plusieurs objectifs :
"Ville Intense": une densité modulée
Conformément à la politique globale de Lille Métropole en matière de ville intense, l'objectif est de:
Au delà de la forme urbaine et de l'organisation des constructions, l'aménagement des espaces publics et l'interaction entre espace public et construction joue un rôle important pour rendre cette compacité attractive et agréable.
Hiérarchiser l'espace public
Ainsi l'espace public est hiérarchisé, avec des espaces centraux, des voies importantes et un maillage d'allées piétonnes, permettant de multiplier les itinéraires pour circuler d'un îlot à l'autre. Des continuités (visuelles, végétales, d'usages) sont assurées entre espace public et espace privé de sorte que les espaces extérieurs privatifs aient une valeur d'usage sans pour autant créer de confusion dans le statut des espaces (possibilité de clôturer les îlots privatifs avec prescriptions sur la qualité des clôtures).
L'utilisation du végétal et la présence de l'eau constituent des éléments favorisant le confort dans l'espace public (limitation des effets du vent par les alignements d'arbres perpendiculaires aux vents dominants, confort hygrothermique...)
haut de pageIl s'agit de limiter l'usage de la voiture et d'encourager l'usage des transports en commun et des modes de déplacements doux. Ces objectifs se traduisent en termes d'aménagement à travers la limitation et la mise à distance de la voiture par rapport aux lieux de vie (logements, bureaux) grâce à l'implantation de parkings silos aériens, l'intégration d'un maillage de pistes cyclables et de circulations piétonnes, avec des objectifs qualitatifs et quantitatifs : 2 fois plus de cheminements piétons et vélos que de cheminements automobiles, 2 fois plus de surface dédiée aux piétons et aux vélos qu'aux voitures. De larges voies piétonnes sont créées à travers les îlots permettant de rapprocher le stationnement points origine / destination et des points relais (station de métro, gare d'eau), de telle sorte qu'il soit plus simple et plus rapide d'accéder à son vélo qu'à sa voiture. En complémentarité avec la desserte existante en métro, il convient également de développer l'offre et de promouvoir les autres modes de déplacement avec plusieurs objectifs :
- Développer l'offre de bus à travers le site : deux llignes de bus à fréquence élevée ont été créées.
- Créer une offre de navette fluviale
- Développer des stations de vélos en libre-service dans la ZAC (1 station V'Lille au pied d'Euratechnologies vient de voir le jour)
- Implanter une station de voitures partagées en libre service (Lilas Autopartage).
- Inciter les entreprises installées à adhérer à la démarche d'écoquartier, en encourageant leurs pratiques vertueuses en matière d'environnement, notamment par l'application d'un Plan de Déplacement Entreprise / Inter-Entreprises.
"Ville Intense": une densité modulée
Conformément à la politique globale de Lille Métropole en matière de ville intense, l'objectif est de:
- Rendre la densité agréable par une grande qualité architecturale et paysagère. La répartition de la densité doit se faire en cohérence avec l'existence d'espaces verts hiérarchisés dans l'espace public : grands espaces verts (grande pelouse, jardin d'eau), grands espaces paysagers (canal de la Deûle, gare d'eau), espaces conviviaux (squares, rues piétonnes...).
- Réaliser une densité modulée pour une densité plus forte au coeur du projet et plus proche de celle des quartiers environnants en périphérie du site, en limite avec l'existant.
- Organiser la reprise d'un élément caractéristique du quartier, à savoir les ruptures de gabarit des bâtiments entre les ensembles industriels et les petites maisons en bande, tout en organisant les prospects et les rapports entre l'existant et le projet.
- Organiser les îlots afin de développer une diversité typologique de l'habitat en vue de favoriser les parcours résidentiels : combinaison d'appartements et de logements intermédiaires permettant à la fois d'assurer une certaine densité tout en conservant des éléments de conforts du logement individuel (la maison de ville constituant la forme urbaine dominante des quartiers environnants).
- Moduler les hauteurs visant à assurer un bon ensoleillement des logements mais aussi les vues, avec, par exemple, la combinaison de strates basses et de strates plus hautes en second plan.
Au delà de la forme urbaine et de l'organisation des constructions, l'aménagement des espaces publics et l'interaction entre espace public et construction joue un rôle important pour rendre cette compacité attractive et agréable.
Hiérarchiser l'espace public
Ainsi l'espace public est hiérarchisé, avec des espaces centraux, des voies importantes et un maillage d'allées piétonnes, permettant de multiplier les itinéraires pour circuler d'un îlot à l'autre. Des continuités (visuelles, végétales, d'usages) sont assurées entre espace public et espace privé de sorte que les espaces extérieurs privatifs aient une valeur d'usage sans pour autant créer de confusion dans le statut des espaces (possibilité de clôturer les îlots privatifs avec prescriptions sur la qualité des clôtures).
L'utilisation du végétal et la présence de l'eau constituent des éléments favorisant le confort dans l'espace public (limitation des effets du vent par les alignements d'arbres perpendiculaires aux vents dominants, confort hygrothermique...)
Recréer du lien et du sens
Une histoire urbaine respectée
Les anciennes usines textiles des « Châteaux de l’Industrie Le Blan-Lafont » ont été transformées en centre de service dédié aux Technologies de l’Information et de la Communication. Cette réhabilitation vise à conserver et redonner une nouvelle vie à ces bâtiments chargés de symbole et d’histoire pour les quartiers environnants. Différents bâtiments industriels ponctuant le tissu urbain, bien que moins spectaculaires, ont fait ou feront l’objet de réhabilitation, afin de favoriser le lien entre les quartiers existants et le renouveau du site.
Par ailleurs, l'organisation urbaine du projet vise à tirer parti d'un élément caractéristique du quartier, à savoir les ruptures de gabarit des bâtiments entre les ensembles industriels et les petites maisons en bande, tout en organisant les prospects et les rapports entre l'existant et le projet.
Souligner les spécificités
Bien que traversé par la Haute Deûle, le canal avait essentiellement un rôle fonctionnel lié à l'industrie, et la présence de l'eau était très peu perceptible dans les quartiers environnants.
Le projet s'organise autour de l'eau, de part et d'autre de la Deûle, avec l''organisation du découpage parcellaire en cohérence avec la trame parcellaire et la topographie du site, la mise en valeur de l'eau qui traverse le territoire en la rendant visible à proximité, mais aussi en épaisseur dans le quartier.
En complément de ces deux éléments majeurs constitutifs de l'identité du territoire (eau et patrimoine industriel) certaines friches ont permis le développement spontané d'ensemble d'arbres, qui vont être intégrés à l'aménagement des futurs espaces publics.
Concertation: une interaction continue avec le projet
Au sein du périmètre de l'opération, se côtoient deux échelles de projet : une dimension métropolitaine (avec l'implantation du pôle EuraTechnologies dédié aux Techniques d'Information et Communication) et une dimension plus locale qui est celle des quartiers. L'imbrication de ces différentes échelles explique que différents modes de concertation complémentaires aient été mis en place :
haut de pageLes anciennes usines textiles des « Châteaux de l’Industrie Le Blan-Lafont » ont été transformées en centre de service dédié aux Technologies de l’Information et de la Communication. Cette réhabilitation vise à conserver et redonner une nouvelle vie à ces bâtiments chargés de symbole et d’histoire pour les quartiers environnants. Différents bâtiments industriels ponctuant le tissu urbain, bien que moins spectaculaires, ont fait ou feront l’objet de réhabilitation, afin de favoriser le lien entre les quartiers existants et le renouveau du site.
Par ailleurs, l'organisation urbaine du projet vise à tirer parti d'un élément caractéristique du quartier, à savoir les ruptures de gabarit des bâtiments entre les ensembles industriels et les petites maisons en bande, tout en organisant les prospects et les rapports entre l'existant et le projet.
Souligner les spécificités
Bien que traversé par la Haute Deûle, le canal avait essentiellement un rôle fonctionnel lié à l'industrie, et la présence de l'eau était très peu perceptible dans les quartiers environnants.
Le projet s'organise autour de l'eau, de part et d'autre de la Deûle, avec l''organisation du découpage parcellaire en cohérence avec la trame parcellaire et la topographie du site, la mise en valeur de l'eau qui traverse le territoire en la rendant visible à proximité, mais aussi en épaisseur dans le quartier.
En complément de ces deux éléments majeurs constitutifs de l'identité du territoire (eau et patrimoine industriel) certaines friches ont permis le développement spontané d'ensemble d'arbres, qui vont être intégrés à l'aménagement des futurs espaces publics.
Concertation: une interaction continue avec le projet
Au sein du périmètre de l'opération, se côtoient deux échelles de projet : une dimension métropolitaine (avec l'implantation du pôle EuraTechnologies dédié aux Techniques d'Information et Communication) et une dimension plus locale qui est celle des quartiers. L'imbrication de ces différentes échelles explique que différents modes de concertation complémentaires aient été mis en place :
- Un comité de suivi du projet des Rives de la Haute Deûle a été constitué. Il est animé par les élus assurant le pilotage du projet et regroupe les conseils de quartier. Des réunions se tiennent à un rythme semestriel, permettant aux conseils de quartier de s'informer sur l'avancement du projet et de faire part d'observations et d'attentes des habitants. Ainsi, par le biais de cette instance de proximité, l'information aux habitants peut être relayée largement.
- L'information au sujet de l'avancement du projet est régulièrement diffusée sur différents supports : dans les journaux et sur les sites internet, dans un journal associatif du quartier.
- Des moments d'information et d'échanges sont organisés, à l'occasion d'événements festifs au sein des quartiers, permettant d'ouvrir des débats avec la population et peuvent intégrer des réunions publiques.
- Depuis son ouverture, le bâtiment Le Blan Lafont, dédié au développement économique, est également en partie un lieu public (atrium, salle de conférence, restaurant et cafétéria...) et constitue un lieu d'information du projet d'aménagement (maquettes, panneaux...).
Imaginer un nouveau rapport avec la nature
- L'eau: un élément redécouvert
Bien qu'en bordure de canal, la zone des Rives de la Haute Deûle laissait peu de place à l'élément liquide, qui a été remis en avant avec cette opération d'urbanisme. C'est même devenu l'un des piliers centraux du projet.
Dans une optique de préservation de la ressource, plusieurs objectifs précis ont été assignés à l'opération.
- Respecter au maximum l'équilibre des nappes phréatiques. Pour cela, il a été prévu de Limiter à 80 % l'imperméabilisation des sols sur l'opération. Par ailleurs, l'implantation des bâtiments est pensée en fonction de la composition des sous sols.Enfin, il n'y aura pas de construction en souterrain.
- Des dispositifs d'économie d'eau sont prévus: absence d'arrosage par eau potable, mais aussi mise en place de dispositifs d'économie d'eau au sein des bâtiments: limiteurs de pression, mousseurs, etc..
- Récolte et stockage des eaux pluviales. Dans un premier temps, les dispositifs sont collectifs: toitures végétalisées, cuves de stockage... Suivant les évolutions réglementaires, certains dispositifs individuels pourraient être mis en place.
- Implantation d'un Jardin d'Eau: à visée esthétique, ce jardin d'eau permet aussi d'acheminer l'eau grâce à des noues et des canaux intégrés aux voiries jusqu'à un rejet régulé (2l/ha/s) dans le canal du bras de Canteleu.
Le cahier des charges imposé au promoteur est très complet, et vise de nombreuses normes: tous les programmes de bâtiments doivent être BBC (logements et bureaux), et certains programmes viseront le logement passif.
Tout au long du projet, les déchets sont activement traités et valorisés. A l'échelle du quartier, ce sont 80% des déchets qui sont revalorisés ou recyclés.
Les filières bois de chauffage et bois de construction sont peu développées dans le nord, cependant, pour soutenir leur développement, le cahier des charges de cession de terrain impose aux promoteurs un minimum de bois dans la construction des logements. Il impose également aux promoteurs des chaufferies collectives pour les îlots surdimensionnées pour rendre possible la réversibilité des filières énergie dans le quartier. Par ailleurs, l’aménageur a réalisé un ensemble de garages en bois et utilise le bois dans l’aménagement des espaces publics, pour des raisons de démonstration autant que pour les qualités même du matériau.
L'agriculture locale encouragée
Concernant l'agriculture locale, chaque îlot devant comporter 20% de surfaces perméables, le développement de potagers individuels ou collectifs est rendu possible lorsque arriveront les premiers habitants. Parallèlement, les circuits courts de distribution des produits agricoles se développent, avec d'ores et déjà une première initiative dans le bâtiment Le Blan Lafont.