Ça bouge dans le périurbain !
Présentation de l'AUDIAR :
Réalisé par l’Audiar et l’Institut pour la ville en mouvement en collaboration avec Rennes Métropole, un hors-série de la revue urbaine Place publique consacré aux mobilités dans le périurbain vient de paraître.
S’appuyant sur des contributions d’experts et d’équipes étudiantes ayant participé au concours national « ça bouge dans le périurbain » ainsi que sur les points de vue d’élus et de personnalités de différents domaines, ce dossier montre que le périurbain peut être un espace d’innovation pour la ville de demain. Les pistes proposées sont nombreuses et très imbriquées. Elles associent à la fois des outils et dispositifs techniques nouveaux ou revisités (partage de voitures, info-mobilité…), de la solidarité et du lien social (pédibus, clubs de parents-taxi…), de l’éducation et de la formation à la mobilité, de la gouvernance entre autorités organisatrices de transport mais aussi avec l’usager devenant un « organisateur de mobilités »AUDIAR (agence d'urbanisme de l'agglomération rennaise), Institut pour la ville en mouvement
(2012)Les déplacements dans les écoquartiers - de l'expérimentation aux bonnes pratiques
Présentation de l'éditeur :
La mise en œuvre des lois du Grenelle de l’environnement incite à un développement des territoires qui privilégient les déplacements de courtes distances. Afin de diminuer la pollution de l’air et les émissions de gaz à effet de serre, elles préconisent le développement des transports collectifs et des modes doux, comme alternatives à l’usage de la voiture, en lien avec la densité urbaine. La lutte contre le changement climatique invite les décideurs et les professionnels de l’aménagement urbain à être plus économes en termes de consommation d’espace, d’énergie et en ayant recours, notamment, aux énergies renouvelables.
Dans ce contexte, les démarches d’écoquartier sont par essence même des lieux d’expérimentation qui peuvent fédérer l’ensemble de ces actions, en particulier celles qui traitent des flux de personnes ou de marchandises à l’intérieur même des quartiers mais aussi dans leur connexion avec les quartiers voisins et l’ensemble des agglomérations.
Où en est-on aujourd’hui, dans ces quartiers, de cette prise en compte de la mobilité urbaine et des déplacements ? C’est ce que le Certu a souhaité analyser dans l’ouvrage à partir d’une douzaine d’expériences.
Même si l’on dispose de peu de recul, la plupart des quartiers n’étant pas encore réalisés, on constate, néanmoins, une bonne prise en compte des modes alternatifs à la voiture particulière dans l’ensemble des projets. Les mesures visent souvent à développer l’usage des transports collectifs, de la marche ou du vélo, voire des nouveaux services à la mobilité, comme la location de vélo, l’auto-partage…
S’il ne s’agit pas de véritables innovations en tant que telles, la combinaison de ces différentes mesures est intéressante à relever pour en tirer des enseignements.
Nous espérons que ces éléments seront utiles à l’ensemble des professionnels, qu’ils soient des collectivités locales, des bureaux d’études ou de l’état, dans d’autres démarches d’écoquartier, et transposables à d’autres contextes, pour que se développe en définitive la ville durable dans son ensemble.CERTU
(2012)Le développement durable changera-t-il la ville ? Le regard des sciences sociales
Apparue sur la scène internationale à la fin des années 1980, la notion de développement durable a vite fait figure de panacée aux problèmes économiques, sociaux et surtout environnementaux de notre temps. Après avoir été intégré dans les stratégies de communication des entreprises et des gouvernements, le développement durable a fait une percée fulgurante dans les stratégies et les discours des acteurs des politiques urbaines, suscitant autant d’espoirs que de doutes quant à sa capacité à changer en profondeur les pratiques de fabrication, de gestion et de gouvernance des espaces urbains.
En faisant appel à des chercheurs provenant d’horizons disciplinaires variés (aménagement, géographie, science politique, sociologie, urbanisme), cet ouvrage cherche à comprendre comment le développement durable a modifié le contenu et les finalités des politiques urbaines, ainsi que la gouvernance des villes. Mêlant développements théoriques et restitutions de recherches de terrain portant sur des villes européennes et nord-américaines, l’ouvrage s’attache à décrypter le contenu des politiques urbaines de développement durable, les systèmes d’acteurs qui les portent, les instruments qui permettent leur mise en œuvre, ainsi que les idéologies à l’œuvre dans la poursuite de l’« idéal » de la ville durable.
Sans reprendre à leur compte une vision enchantée du développement durable, les auteurs qui ont contribué à cet ouvrage cherchent à prendre au sérieux les stratégies urbaines de développement durable en montrant les difficultés que les acteurs rencontrent dans leur mise en œuvre, les luttes dans lesquelles ces stratégies s’inscrivent et les limites qui sont les leurs. Les contributions qui composent cet ouvrage permettent dès lors de questionner les rapports entre le développement urbain durable, les politiques urbaines et le devenir des démocraties urbaines.Vincent BÉAL, Mario GAUTHIER, Gilles PINSON (dir.)
(2012)