« Ma ville en vert », entre projets urbains et artistiques
[08.12.2011]
Sous la direction de Sven Ehmann, Kitty Bolhöfer et Robert Klanten, ce dernier ayant déjà notamment collaboré au livre « villes imaginaires et constructions fictives, quand l’art s’empare de l’architecture », « Ma ville en vert » cherche à explorer le champ de la nature au cœur de la cité. Un sujet vaste !
« De l’architecture à l’activisme potager, du design au jardinage, ce livre foisonnant de réalisations d’artistes, d’architectes, de designers et de simples citoyens à travers le monde réinvente notre quotidien urbain avec poésie, humour, créativité et respect de l’environnement » nous apprend la quatrième de couverture du livre édité par Thames & Hudson.
Et en effet, on feuillette ce gros livre, riche d’expériences variées, comme un album photos, dont les illustrations alternent entre portfolios d’expériences urbaines et d’expérimentations artistiques. Aussi, lorsqu’on s’intéresse réellement à la notion de « nature en ville », préfèrera-t-on des livres plus spécialisés, sur les questions de jardins partagés, de trame verte, d’espaces verts, etc. Cependant, en guide d’introduction toutes disciplines confondues, « Ma ville en vert » est une ressource intéressante pour architectes, artistes, citoyens engagés et simples consommateurs en quête de nouvelles idées et / ou d’une bonne dose d’inspiration.
L’un des intérêts fondamentaux du livre est sa dimension illustrée, qui permet de ne pas s’appesantir sur les concepts pour puiser dans la réalité, sur le terrain, des sources non négligeables d’expérimentations. Cette réalité n’est pas spécifiquement centrée sur l’Europe, et l’exploration internationale menée par les auteurs et photographes permet au lecteur de dresser quelques passerelles avec les expérimentations menées sur les projets urbains français. On découvrira par exemple les ruches londonniennes de Ben Faga, « Rough Luxe Hives » (certaines collectivités françaises ont également leurs abeilles), les jardins potagers sur les toitures de bâtiments résidentiels installés par l’organisme suisse Nutzdach (qui font un véritable écho au jardin partagé sur le toit du gymnase Vignolles-Est à Paris 20), le projet « Victory Gardens 2008 + » de San Francisco dont le but est de favoriser la conversion des cours, rebords de fenêtres et toitures en zones de culture d’aliments bio, etc.
Des exemples un peu plus anecdotiques soulignent le matériau essentiel que constitue la nature pour le design et l’art, comme ces cartes de vœux qui se transforment en mini-jardin (PostCarden), ces sièges d’extérieur éphémères faits de déchets de tonte compactés (studio Makkink & Bey), ou même les robes végétales de l’artiste Nicole Dextra, etc.
Un beau livre qu’on regarde plus qu’on ne lit, mais qui a le mérite de nous interroger sur la place de la nature dans l’espace urbain et artistique.
Plus d'infos:
Et en effet, on feuillette ce gros livre, riche d’expériences variées, comme un album photos, dont les illustrations alternent entre portfolios d’expériences urbaines et d’expérimentations artistiques. Aussi, lorsqu’on s’intéresse réellement à la notion de « nature en ville », préfèrera-t-on des livres plus spécialisés, sur les questions de jardins partagés, de trame verte, d’espaces verts, etc. Cependant, en guide d’introduction toutes disciplines confondues, « Ma ville en vert » est une ressource intéressante pour architectes, artistes, citoyens engagés et simples consommateurs en quête de nouvelles idées et / ou d’une bonne dose d’inspiration.
L’un des intérêts fondamentaux du livre est sa dimension illustrée, qui permet de ne pas s’appesantir sur les concepts pour puiser dans la réalité, sur le terrain, des sources non négligeables d’expérimentations. Cette réalité n’est pas spécifiquement centrée sur l’Europe, et l’exploration internationale menée par les auteurs et photographes permet au lecteur de dresser quelques passerelles avec les expérimentations menées sur les projets urbains français. On découvrira par exemple les ruches londonniennes de Ben Faga, « Rough Luxe Hives » (certaines collectivités françaises ont également leurs abeilles), les jardins potagers sur les toitures de bâtiments résidentiels installés par l’organisme suisse Nutzdach (qui font un véritable écho au jardin partagé sur le toit du gymnase Vignolles-Est à Paris 20), le projet « Victory Gardens 2008 + » de San Francisco dont le but est de favoriser la conversion des cours, rebords de fenêtres et toitures en zones de culture d’aliments bio, etc.
Des exemples un peu plus anecdotiques soulignent le matériau essentiel que constitue la nature pour le design et l’art, comme ces cartes de vœux qui se transforment en mini-jardin (PostCarden), ces sièges d’extérieur éphémères faits de déchets de tonte compactés (studio Makkink & Bey), ou même les robes végétales de l’artiste Nicole Dextra, etc.
Un beau livre qu’on regarde plus qu’on ne lit, mais qui a le mérite de nous interroger sur la place de la nature dans l’espace urbain et artistique.
Plus d'infos:
- Références : Robert Klanten, Sven Ehmann, Kitty Bolhöfer (dir.), Ma ville en vert, pour un retour de la nature au cœur de la cité, Thames & Hudson, environ 230 pages, 42€
- Le site de l'éditeur