Eco-quartiers.fr - Etudes de cas - Eco-quartier GINKO

Eco-quartiers.fr : le premier espace de débat en ligne sur les éco-quartiers et la ville durable. Blog d’opinion et catalyseur d’idées, outil collaboratif et pédagogique et centre de ressources, eco-quartiers.fr s’adresse à tous ceux qui (expert ou néophyte) sont intéressés par l’urbanisme de demain.

Bordeaux - Gironde (33) : Eco-quartier GINKO

Projet en cours de réalisation
1er semestre 2010 : début des travaux de l’éco-quartier. Printemps 2012 : arrivée des premiers habitants

Eco-quartier GINKO
Site : Friche urbaine
Superficie : 32,3 ha
Programme : Logements, bureaux, commerces, groupe scolaire
Procédure : ZAC
Calendrier : 1er semestre 2010 : début des travaux de l’éco-quartier. Printemps 2012 : arrivée des premiers habitants
Eco-quartier GINKO
Maîtrise d'ouvrage : Bouygues Immobilier
AMO DD/HQE :
Equipe de maître d'oeuvre : Christian Devillers & associés, Agence d’architecture Brochet/Lajus/Pueyo, Paysagiste Signes
Promoteur / Constructeur :

Les enjeux

CONSTRUCTION D’ UN ECO-QUARTIER DE 30HA SUR UNE FRICHE URBAINE
La création de logements dans le nord de Bordeaux est envisagée à partir de 1950, notamment pour remédier aux inondations fréquentes que connaît ce secteur marqué par un grand nombre de marais. Plusieurs projets de constructions de logements voient le jour suite à la viabilisation des terrains et à la construction d’un vaste bassin de rétention (le Lac) mais ils ne sont pas menés à leur terme. On assiste en effet dès 1970 à un départ massif de la population du centre ville vers la périphérie afin de pouvoir accéder à la propriété privée. Finalement, sur les 50.000 logements prévus, seuls 1.363 seront construits.

Aujourd’hui, les conditions urbaines ont changé et le secteur du Lac est de nouveau considéré comme un territoire de projet. Ainsi, en septembre 2004, la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB) lance une consultation pour l’aménagement d’un nouveau quartier devant satisfaire les nouvelles exigences environnementales et sociales. Bouygues Immobilier remporte le marché le 24 février 2006. Le dossier de réalisation est adopté deux ans plus tard.

En décembre 2008, les premiers permis de construire sont déposés, la berge du Lac devient alors l’une des dix-huit opérations d’aménagement urbain en cours sur l’agglomération bordelaise, la première réalisation d’un éco-quartier à cette échelle pour Bouygues Immobilier. Ce projet ambitieux et emblématique pour l’agglomération est rebaptisé Ginko en 2009.
haut de page

Le projet

LE PREMIER ECO-QUARTIER DE CETTE ENVERGURE DANS L’AGGLOMERATION BORDELAISE
La création de logements dans le nord de Bordeaux est envisagée à partir de 1950, notamment pour remédier aux inondations fréquentes que connaît ce secteur marqué par un grand nombre de marais. Plusieurs projets de constructions de logements voient le jour suite à la viabilisation des terrains et à la construction d’un vaste bassin de rétention (le Lac) mais ils ne sont pas menés à leur terme. On assiste en effet dès 1970 à un départ massif de la population du centre ville vers la périphérie afin de pouvoir accéder à la propriété privée. Finalement, sur les 50.000 logements prévus, seuls 1.363 seront construits.

Aujourd’hui, les conditions urbaines ont changé et le secteur du Lac est de nouveau considéré comme un territoire de projet. Ainsi, en septembre 2004, la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB) lance une consultation pour l’aménagement d’un nouveau quartier devant satisfaire les nouvelles exigences environnementales et sociales. Bouygues Immobilier remporte le marché le 24 février 2006. Le dossier de réalisation est adopté deux ans plus tard.

En décembre 2008, les premiers permis de construire sont déposés, la berge du Lac devient alors l’une des dix-huit opérations d’aménagement urbain en cours sur l’agglomération bordelaise, la première réalisation d’un éco-quartier à cette échelle pour Bouygues Immobilier. Ce projet ambitieux et emblématique pour l’agglomération est rebaptisé Ginko en 2009.
haut de page

En savoir plus

Contacts – Bouygues Immobilier
Yannick Chalard, Franck Potier

Internet
Site internet dédié - http://www.ecoquartier-ginko.fr
haut de page

Offrir une qualité de vie renouvelée

Une architecture bioclimatique
  • La diversité des formes et des ambiances sera favorisée par une écriture architecturale bioclimatique intégrée au site  résolument contemporaine et de conception novatrice tout en restant accessible à tous. Il s’agira notamment de penser l’orientation et l’isolation des bâtiments pour profiter de la chaleur du soleil en hiver et s’en protéger en été, de dégager des vues et des ouvertures sur le paysage exceptionnel du Lac et de développer une richesse d’ambiances contrastées, et ainsi de réduire les besoins et les factures énergétiques.
  • Les efforts seront orientés vers une optimisation des enveloppes constructives, la ventilation naturelle et la présence de terrasses végétalisées ou support de production d’énergie solaire.

Un quartier à faible consommation énergétique
  • 90 % des logements de l’éco-quartier Ginko seront labellisés Bâtiment à Basse Consommation (BBC), avec une consommation maximum de 45 kwh/an/m² en énergie primaire.
  •  La réduction des émissions de gaz à effet de serre fut également un axe de recherche dès la conception. L’objectif est de diviser par quatre les émissions de CO2 d’une famille de quatre personnes vivant dans ce quartier par rapport à un logement classique grâce à la performance énergétique des bâtiments et notamment à l’usage des énergies renouvelables et en incitant les futurs habitants de Ginko à utiliser les transports en commun et les modes de transports doux. En 2013, l’arrivée du tramway leur permettra en outre de rejoindre le centre-ville de Bordeaux en moins de 15 minutes.

Un cadre naturel exceptionnel

A la fois "cité jardin" et "ville d’eau", Ginko offre un cadre naturel exceptionnel au bord du lac et alterne jardins privés, venelles vertes, places et avenues arborées, ainsi qu’un parc de 4,5 ha qui se développe autour de l’un des trois canaux d’agrément. La conception des espaces verts repose sur la plantation d’essences endogènes adaptées au climat aquitain et faibles consommatrices d’eau. Le parc sera ainsi certifié Espace Vert Ecologique.
haut de page

Recréer du lien et du sens

Une organisation spatiale qui favorise la mixité des fonctions, des usages, des habitants et des services à l’échelle de l’îlot

Le projet Ginko s’intègre dans une démarche globale de développement durable en favorisant une réelle mixité des usages et des fonctions sociales et intergénérationnelles en intégrant la construction de plus de 30 % de logements sociaux.

L’information des habitants et des gestionnaires

Un livret d’accueil à l’attention des futurs habitants et des gestionnaires sera réalisé pour les sensibiliser sur les dispositions constructives et particularités environnementales propres à la ZAC GINKO, sur les bonnes pratiques comportementales (éclairage, utilisation des appareils électriques et électroménagers, chauffage, espaces verts, usage de l’eau, élimination des déchets, bruit,…).
haut de page

Imaginer un nouveau rapport avec la nature

L’utilisation préférentielle d’énergies renouvelables

GINKO sera alimenté en énergie grâce à des solutions multi énergies privilégiant l’utilisation préférentielle d’énergies renouvelables, sous la forme :
  • d’un réseau de chaleur mixte bois/gaz à l’échelle de la ZAC alimenté par de la biomasse bois couvrant 80% des besoins de chauffage,
  • de panneaux photovoltaïques pour la production d’énergie et de capteurs solaires pour le préchauffage de l’eau chaude sanitaire, couvrant 40 à 45% des besoins en ECS,

Une utilisation rationnelle et gestion économe de l’eau

Les surfaces perméables seront privilégiées au maximum pour favoriser l’infiltration des eaux de pluie dans la nappe phréatique.

Les eaux pluviales des voiries et espaces publics seront acheminées vers des noues végétalisées et celles des bâtiments vers les canaux qui feront office de bassins de rétention. L’eau sera filtrée et nettoyée grâce à l’usage de végétaux appropriés intégrés notamment sous la forme de bassins filtrants, d’îles biotopes,….dans le cadre de l’aménagement du canal du jardin promenade. Des toitures terrasses seront végétalisées afin d’assurer le tamponnage des eaux de pluie puis le stockage au sein des îlots afin de pallier à l’arrosage des espaces verts. Les canaux recueilleront les eaux pluviales des toitures terrasses des immeubles les bordant.

La préservation d’une biodiversité végétale

Les idées fortes de la conception du projet paysagé visent à préserver une grande qualité écologique au terrain en conservant une centaine d’arbres existants, en limitant les apports de terre végétale  et à créer une bio diversité réaliste en proposant des ensembles importants d’espaces verts bien délimités et hiérarchisés, limitant les effets de surchauffe des bâtiments et sur les espaces publics majeurs un paysage arboré pour créer des ambiances paisibles et fraîches en été.

Les espèces végétales choisies seront non allergènes, robustes et adaptées au sol et au climat local et ne demanderont pas d’arrosage particulier.
haut de page