Quelle durabilité des bâtiments écologiques à l’usage ? (3/6)
Dans le premier épisode, nous avions évoqué le choix de quatre dispositifs techniques emblématiques du bâtiment du point de vue des économies d’énergie :
La façade végétalisée
Bien que la façade végétalisée du bâtiment Le Pallium soit encore peu développée, l’usage et la perception du dispositif révèle des imaginaires collectifs particulièrement ancrés chez les habitants du logement social. Notons tout d’abord la confrontation entre la présence du végétal à proximité du logement, (notamment des fenêtres) et l’imaginaire collectif de la maison qui se protège de la nature, et notamment de toutes ses petites bêtes comme les insectes, les araignées, les guêpes ou encore les limaces et escargots... Ainsi, comme nous raconte cette habitante : " C’est magnifique, du lierre, on a du lierre qui pousse de partout, il m’envahit mais bon c’est un mur végétal, il paraît que c’est très beau mais bon en attendant il y a plein d’araignées, plein de bestioles, et puis moi ils m’ont planté un pied de vigne, du coup j’ai du raisin qui tombe sur le balcon ".
Cette perception intrusive de la façade végétalisée (et animalisée) reste à l’usage majoritaire chez les habitants concernés, et plus spécifiquement par son aspect sauvage que l’on ne peut toucher ou cultiver, comme le précise cet habitant : " Moi j’aime pas trop ça, je suis pas trop bestioles donc j’aurais préféré ne rien avoir et à la rigueur planter des tomates dans mes jardinières. ". Cette perception collective entraîne des pratiques sociales diverses chez les quelques habitants concernés. Si certains n’hésitent pas à tailler au plus près la façade végétalisée qui pousse sur leur balcon, d’autres détournent plutôt le système d’arrosage automatique afin de " faire mourir " le lierre ou encore menace de faire le nécessaire si la façade venait à grimper rapidement, comme le précise cette habitante : " Je n’aime pas les plantes, là l’écologie je n’aime pas ça. Après ça amène les bêtes aussi et tout là non j’aime pas. Si jamais je vois les fleurs là qui montent je coupe tout. ".
A suivre...
- les terrasses sur passerelles extérieures bois (épisode 2)
- la façade végétalisée
- la ventilation double flux
- le sol écologique marmoléum
La façade végétalisée
Bien que la façade végétalisée du bâtiment Le Pallium soit encore peu développée, l’usage et la perception du dispositif révèle des imaginaires collectifs particulièrement ancrés chez les habitants du logement social. Notons tout d’abord la confrontation entre la présence du végétal à proximité du logement, (notamment des fenêtres) et l’imaginaire collectif de la maison qui se protège de la nature, et notamment de toutes ses petites bêtes comme les insectes, les araignées, les guêpes ou encore les limaces et escargots... Ainsi, comme nous raconte cette habitante : " C’est magnifique, du lierre, on a du lierre qui pousse de partout, il m’envahit mais bon c’est un mur végétal, il paraît que c’est très beau mais bon en attendant il y a plein d’araignées, plein de bestioles, et puis moi ils m’ont planté un pied de vigne, du coup j’ai du raisin qui tombe sur le balcon ".
Cette perception intrusive de la façade végétalisée (et animalisée) reste à l’usage majoritaire chez les habitants concernés, et plus spécifiquement par son aspect sauvage que l’on ne peut toucher ou cultiver, comme le précise cet habitant : " Moi j’aime pas trop ça, je suis pas trop bestioles donc j’aurais préféré ne rien avoir et à la rigueur planter des tomates dans mes jardinières. ". Cette perception collective entraîne des pratiques sociales diverses chez les quelques habitants concernés. Si certains n’hésitent pas à tailler au plus près la façade végétalisée qui pousse sur leur balcon, d’autres détournent plutôt le système d’arrosage automatique afin de " faire mourir " le lierre ou encore menace de faire le nécessaire si la façade venait à grimper rapidement, comme le précise cette habitante : " Je n’aime pas les plantes, là l’écologie je n’aime pas ça. Après ça amène les bêtes aussi et tout là non j’aime pas. Si jamais je vois les fleurs là qui montent je coupe tout. ".
A suivre...