Quelle durabilité des bâtiments écologiques à l’usage ? (5/6)
Dans le premier épisode, nous avions évoqué le choix de quatre dispositifs techniques emblématiques du bâtiment du point de vue des économies d’énergie :
Le sol écologique marmoléum :
Tout d’abord, lorsque les habitants ignorent la spécificité du sol, ils l’identifient systématiquement à du lino plastique et par conséquent l’entretiennent " comme d’habitude ", que ce soit avec une " éponge humide et du produit " ou alors comme le précise cette habitante, " avec une serpillère, dès fois je passe la machine pour la poussière, après je lave, avec de l’eau et du produit ". Lorsque les usagers connaissent les instructions, les résultats sont presque similaires : la totalité des usagers entretiennent le sol avec de l’eau et la grande majorité reconnait mettre du produit. Comme le précise cette habitante, " Ils disent qu’il faut le nettoyer à l’eau claire ! Mais vous voyez au bout de 10 ans, que de l’eau !
C’est dégueulasse ! Moi je suis désolé. Je lave pas à la javelle pour pas l’abîmer mais moi y a du produit. " ou une autre " Bon moi je mets quand même un produit, pour que ce soit propre mais il nous disait qu’il fallait pas ". C’est en réalité tout l’imaginaire du propre qui émerge par ces usages. Ainsi, si les habitants continuent à mettre de l’eau et du produit, c’est bien parce que cette habitude renvoie au rite social de nettoyage d’un sol type lino, où l’eau mélangée au produit à la fois " désinfecte ", mais aussi " donne une bonne odeur " ou encore " fait briller ".
Certains habitants ont également préféré changer totalement de sol (photo d’illustration : un habitant reconstruit l’intérieur), que ce soit par du lino, du carrelage ou encore de la moquette : " Là, ça fait pas longtemps on a mis une moquette. Et après j’ai enlevé la moquette. Et là on va refaire d’autres choses. Soit c’est du carrelage, soit c’est du lino, on a vu un lino qui est pas mauvais il est à 17euros le m², et il se nettoie avec un produit qui fait briller "
à suivre...
- les terrasses sur passerelles extérieures bois (épisode 2)
- la façade végétalisée (épisode 3)
- la ventilation double flux (épisode 4)
- le sol écologique marmoléum
Le sol écologique marmoléum :
- Les règles de nettoyage du lino
Tout d’abord, lorsque les habitants ignorent la spécificité du sol, ils l’identifient systématiquement à du lino plastique et par conséquent l’entretiennent " comme d’habitude ", que ce soit avec une " éponge humide et du produit " ou alors comme le précise cette habitante, " avec une serpillère, dès fois je passe la machine pour la poussière, après je lave, avec de l’eau et du produit ". Lorsque les usagers connaissent les instructions, les résultats sont presque similaires : la totalité des usagers entretiennent le sol avec de l’eau et la grande majorité reconnait mettre du produit. Comme le précise cette habitante, " Ils disent qu’il faut le nettoyer à l’eau claire ! Mais vous voyez au bout de 10 ans, que de l’eau !
C’est dégueulasse ! Moi je suis désolé. Je lave pas à la javelle pour pas l’abîmer mais moi y a du produit. " ou une autre " Bon moi je mets quand même un produit, pour que ce soit propre mais il nous disait qu’il fallait pas ". C’est en réalité tout l’imaginaire du propre qui émerge par ces usages. Ainsi, si les habitants continuent à mettre de l’eau et du produit, c’est bien parce que cette habitude renvoie au rite social de nettoyage d’un sol type lino, où l’eau mélangée au produit à la fois " désinfecte ", mais aussi " donne une bonne odeur " ou encore " fait briller ".
Certains habitants ont également préféré changer totalement de sol (photo d’illustration : un habitant reconstruit l’intérieur), que ce soit par du lino, du carrelage ou encore de la moquette : " Là, ça fait pas longtemps on a mis une moquette. Et après j’ai enlevé la moquette. Et là on va refaire d’autres choses. Soit c’est du carrelage, soit c’est du lino, on a vu un lino qui est pas mauvais il est à 17euros le m², et il se nettoie avec un produit qui fait briller "
- Les règles d’usure du sol
à suivre...