« Votre perception d’un label Eco-quartier »
08/11/2012 - RÉDACTION eco-quartiers
Alors que le « Label EcoQuartier » connait ses derniers ajustements après avoir été testé sur 15 projets, il semble que la démarche accorde une part importante à l’accompagnement, avec différents niveaux d’intervention (commission régionale, commission nationale), et plusieurs étapes de projet identifiées. Par ailleurs, au-delà des indicateurs et objectifs opérationnels, la place de l’usager est prise en compte.
En attendant de connaitre précisément les contours du processus de labellisation en 2013, voici les résultats de quelques questions posées aux participants du Forum des Quartiers Durables (17 et 18 octobre 2012). La Rédaction d'eco-quartiers.fr leur a demandé de réagir aux avantages et aux inconvénients, aux atouts et aux limites, d’une forme de labellisation des projets qui affirment une ambition d'écoquartier.
Cette enquête basée sur un panel relativement restreint (37 participants) mais assez représentatif (acteurs publics et privés de l’aménagement, associations, étudiant, etc.) montre quelques grandes lignes qui vont dans le sens des orientations du futur label « Ecoquartier ».
Les attentes par rapport au rôle que doit jouer un label confirment l’enjeu de bien distinguer les projets sur la base de critères d’évaluation. Tous les autres objectifs proposés pour ce label, s’ils sont considérés comme moins prioritaires, paraissent malgré tout importants aux participants à l’enquête (mettre en place un suivi, éviter une trop grande normalisation, levier pour les politiques publiques territoriales, accompagnement pédagogique).
Les collectivités locales sont les acteurs les plus cités comme pouvant être bénéficiaires de ce label mais les habitants et les usagers sont aussi identifiés comme une cible à laquelle le label doit être utile. Cet aspect renforce l’idée que le processus de labellisation ne doit pas se résumer à des indicateurs de performance environnementale mais doit également anticiper et accompagner la « performance d’usage » (appropriation, sensibilisation, gestion des aménagements, évolutivité, etc.).
Les acteurs "classiques" de la programmation et de la conception urbaines (promoteurs, bailleurs sociaux, aménageurs, urbanistes, architectes, paysagistes) sont moins perçus comme ayant l'utilité d’un label Ecoquartier.
Quant aux difficultés d’application d’un label de type Ecoquartier, selon la forme qu’il prendrait, les participants relèvent clairement le risque d’un outil réduit à une forme de marketing territorial. L’hétérogénéité des projets d’aménagement (taille, programme, contexte local, etc.) est également l’une des préoccupations soulevées.
Le label EcoQuartier focalise, avant même sa sortie officielle, des enjeux qui vont au-delà de la conception urbaine (normalisation, implication des usagers, etc.) et sera inévitablement regardé comme un moyen distinction dans la compétition qui se joue entre les territoires.
Attention : Toutes les réponses des participants à ce sondage sont fondées sur l’idée d’un « label théorique » et non sur celui en cours d’élaboration par le Ministère de l’Egalité des Territoires et du Logement (d’ailleurs plus de 50% des participants ne connaissent pas la démarche « Label EcoQuartier » entreprise par le ministère).
Pour le détail des résultats à chaque question, téléchargez le document suivant.
En attendant de connaitre précisément les contours du processus de labellisation en 2013, voici les résultats de quelques questions posées aux participants du Forum des Quartiers Durables (17 et 18 octobre 2012). La Rédaction d'eco-quartiers.fr leur a demandé de réagir aux avantages et aux inconvénients, aux atouts et aux limites, d’une forme de labellisation des projets qui affirment une ambition d'écoquartier.
Cette enquête basée sur un panel relativement restreint (37 participants) mais assez représentatif (acteurs publics et privés de l’aménagement, associations, étudiant, etc.) montre quelques grandes lignes qui vont dans le sens des orientations du futur label « Ecoquartier ».
Les attentes par rapport au rôle que doit jouer un label confirment l’enjeu de bien distinguer les projets sur la base de critères d’évaluation. Tous les autres objectifs proposés pour ce label, s’ils sont considérés comme moins prioritaires, paraissent malgré tout importants aux participants à l’enquête (mettre en place un suivi, éviter une trop grande normalisation, levier pour les politiques publiques territoriales, accompagnement pédagogique).
Les collectivités locales sont les acteurs les plus cités comme pouvant être bénéficiaires de ce label mais les habitants et les usagers sont aussi identifiés comme une cible à laquelle le label doit être utile. Cet aspect renforce l’idée que le processus de labellisation ne doit pas se résumer à des indicateurs de performance environnementale mais doit également anticiper et accompagner la « performance d’usage » (appropriation, sensibilisation, gestion des aménagements, évolutivité, etc.).
Les acteurs "classiques" de la programmation et de la conception urbaines (promoteurs, bailleurs sociaux, aménageurs, urbanistes, architectes, paysagistes) sont moins perçus comme ayant l'utilité d’un label Ecoquartier.
Quant aux difficultés d’application d’un label de type Ecoquartier, selon la forme qu’il prendrait, les participants relèvent clairement le risque d’un outil réduit à une forme de marketing territorial. L’hétérogénéité des projets d’aménagement (taille, programme, contexte local, etc.) est également l’une des préoccupations soulevées.
Le label EcoQuartier focalise, avant même sa sortie officielle, des enjeux qui vont au-delà de la conception urbaine (normalisation, implication des usagers, etc.) et sera inévitablement regardé comme un moyen distinction dans la compétition qui se joue entre les territoires.
Attention : Toutes les réponses des participants à ce sondage sont fondées sur l’idée d’un « label théorique » et non sur celui en cours d’élaboration par le Ministère de l’Egalité des Territoires et du Logement (d’ailleurs plus de 50% des participants ne connaissent pas la démarche « Label EcoQuartier » entreprise par le ministère).
Pour le détail des résultats à chaque question, téléchargez le document suivant.